Gymnastiques douces
Les gymnastiques douces ont en commun de ne jamais forcer les mouvements (chacun doit travailler à son propre rythme), en s’appuyant toujours sur la prise de conscience préalable et progressive de son corps. L’important est moins dans le mouvement effectué que dans l’écoute de la sensation ressentie au moment où l’on a exécuté ce mouvement. Toutes les gymnastiques douces insistent sur l’unicité du fonctionnement corporel (toute déformation ou action correctrice sur une partie du corps déforme ou corrige le corps dans son ensemble) ainsi que sur l’unicité de l’homme (intrication du corps et de l’esprit, ce qui contribue à un mieux-être du corps étant aussi un «mieux-être» tout court). Il n’est pas rare que les enseignants des gymnastiques douces empruntent à des pratiques corporelles orientées vers l’art, la psychothérapie et la recherche spirituelle. Les théories et les techniques des gymnastiques douces présentent en effet des similitudes avec, par exemple, le yoga, certains arts martiaux asiatiques, la gymnastique chinoise, différentes méthodes de relaxation et de massage, les théories de Wilhelm Reich sur la cuirasse musculaire, le travail corporel effectué dans certaines écoles de danse moderne ou de théâtre contemporain. Les gymnastiques douces se pratiquent en groupe ou en séances individuelles, avec une périodicité régulière.