Fumeterre officinale
Fumaria officinalis L.
Quel est son aspect ?
La fumeterre est une plante annuelle herbacée pourvue d’une tige creuse, cannelée, feuillue de 10 à 30 cm. Ses feuilles vert pâle sont pétiolées et découpées en segments linéaires. Les fleurs tubulaires, dont dépasse un long éperon, sont groupées en grappes peu fournies. Leur couleur va du rouge rosé au rouge lie de vin. Floraison : de mai à juillet.
Où pousse-telle ?
Il s’agit d’une mauvaise herbe assez courante que l’on retrouve dans les plaines et les montagnes d’Europe, de l’ouest de l’Asie et du nord de l’Afrique. Elle pousse dans les champs de céréales de tous les continents, ainsi que dans les jardins, au bord des chemins et sur les décombres.
Comment la récolter et la conserver ?
La plante en fleur est récoltée de mai à juillet, puis est mise à sécher à l’ombre, aussi vite que possible après la récolte.
Que contient-elle ?
La fumeterre renferme divers alcaloïdes comme la corydaline, la protopine, la bulbocapinine et la dicentrine, ainsi que des substances amères, des acides ofganiques et des minéraux.
La fumeterre en cosmétologie :
L’infusion de fumeterre (arroser 20 g de fumeterre séchée de 200 g d’eau chaude et laisser infuser pendant 20 min) éclaircit le teint, en usage interne, mais peut également être utilisée comme lotion en usage externe. Un masque de jus frais de fumeterre et d’achillée, mélangé à de la farine de froment, est spécialement efficace en cas d’éruptions et de pores bouchés : cueillir les herbes fraîches, les écraser dans un bol de porcelaine, ajouter un peu d’eau et passer le tout à travers un linge. Ajouter de la farine à ce liquide jusqu’à obtention d’une pâte épaisse. Appliquer celle-ci sur le visage, laisser agir jusqu’à ce qu’elle soit sèche, la retirer à l’eau tiède. Répéter tous les deux jours, jusqu’à ce que la peau soit complètement purifiée.
A quoi sert-elle encore ?
En médecine, on retrouve la fumeterre dans le traitement des troubles intestinaux et de la vésicule biliaire. La sagesse populaire la conseille en cas de maladies du foie, d’ulcères de l’estomac, de constipation, d’inflammations des voies urinaires et d’oedèmes.