Enceinte jusqu’aux yeux:
Que se passe-t-il chez la mère?
les hormones de la grossesse agissent dans le corps maternel et modifient la souplesse des tissus. La vue de la mère peut en être affectée. Une myopie préexistante, une hypermétropie ou un astigmatisme peuvent s’aggraver — ou s’améliorer — de façon transitoire ou définitive. Même
il ne vue normale peut s’en trouver modifiée.
c’est pourquoi on informe les femmes, avant les traitements de la vision au laser, qu’une future grossesse est susceptible de remettre en cause les acquis de tels traitements.
Pendant la grossesse, les yeux sont souvent plus secs que d’accoutumée et tolèrent donc moins bien les lentilles de contact. Les larmes sont moins abondantes ou changent de composition, devenant plus grasses. Il est conseillé de ne pas porter ses lentilles plus de 8 à 10 heures par jour si tout se passe normalement, et d’y renoncer si les yeux commencent à rougir.
L’ophtalmologiste fera un bilan détaillé et prescrira un traitement en attendant le retour à la normale après la grossesse.
Homéopathie en cas d’œil sec durant la grossesse
CHELIDONIUM D4, collyre, 2 gouttes deux fois par jour dans les yeux;
CALENDULA D4, collyre, 2 gouttes deux fois par jour dans les yeux.
Que se passe-t-il chez l’enfant?
Les yeux de l’enfant à naître peuvent être gravement affectés par certaines maladies (toxoplasmose ou rubéole, par exemple) contractées par la mère pendant la grossesse et transmises au fœtus. L’enfant risque d’en subir les conséquences à vie.
la toxoplasmose s attaque à la rétine du bébé, sans que la mère ne présente aucun signe de la maladie. L’inflammation de la rétine de l’enfant laissera des cicatrices qui persisteront toute la vie.
une rubéole durant la grossesse a des conséquences gravissimes pour l’enfant qui subira d’importantes malformations, des yeux comme du reste du corps.
Si la mère n’a pas encore eu la rubéole ou la toxoplasmose, des prises De sang répétées durant toute la grossesse permettront de surveiller son état et de protéger les yeux de l’enfant à naître.
le tabagisme actif ou passif est à proscrire pendant la grossesse, même à petite dose. En 2000, 45 % des jeunes femmes étaient tabagiques.
Les futures mères semblent réduire leur dose quotidienne à huit cigarettes par jour environ. Le tabac multiplie par trois le risque de fausses Couches spontanées.La mortalité périnatale augmente de 150 % et le danger de mort subite du nourrisson double lorsque les parents fument. Le tabac est très agressif pour la rétine et favorise par ailleurs les malformations (bec-de-lièvre, par exemple). Le bébé fume avec sa mère : il n’a pas le choix.
La consommation d’alcool, même occasionnelle et modérée (aux seuls repas…), a des conséquences gravissimes sur le développement neurologique du fœtus et peut attaquer le nerf optique, surtout pendant les trois premiers mois de la grossesse.
Une augmentation des avortements spontanés et des accouchements prématurés à partir d’un verre par jour a été confirmée. Au-delà de trois verres, on aboutit à l’alcoolisation foetale (un enfant sur mille en France). Ces enfants connaissent un retard de croissance global, des anomalies du crâne et du visage (une face aplatie et de petits yeux écartés), et une atteinte du système nerveux central responsable de difficultés d’apprentissage, de troubles du langage et du comportement.