Différentes sources de contamination bactériologique d'une eau thermale.
Comme à Therm Auvergne qui effectue une surveillance bactériologique bîebdomadaire, bi ou trimensuelle selon la fréquentation, en complément des malyses réglementaires. Ces examens constituent l’autosurveillance ou
le contrôle de qualité interne [6].
Un label de qualité de l’eau a été établi. Sont visés le maintien d une constance physique (débit, température, conductivité) et chimique (sulfuration totale, gaz carbonique libre, anions, cations, oligo-éléments) pour ces eaux souterraines, en général réductrices, à protéger du contact de l’air.
Le contrôle de qualité bactériologique est réalisé à tous les niveaux de l’exploitation. Il prévoit le dénombrement des germes indicateurs de pollution fécale, des germes pathogènes ou potentiellement pathogènes, tels que Pseudomonas aeruginosa, et Legionella sp. (tableau 1.1). La fréquence de ces autocontrôlés doit être adaptée à la vulnérabilité de la ressource et a la fréquentation instantanée de l’établissement.
Toutes les stations thermales françaises ont adopté les Recommandations de bonnes pratiques sanitaires dans les établissements thermaux , telles qu’elles sont définies par la Direction générale de la Santé (ministère de la Santé) afin d’assurer une qualité de la ressource et une sécurité optimales pour les curistes.
Certaines structures ont ajouté des interventions, comme ThermAuvergne où une charte Hygiène : une charte de qualité pour les établissement thermaux d’Auvergne est suivie depuis 1992 [1], Elle comporte un code de bonnes pratiques thermales inspiré par les modelés de 1 industrie pharmaceutique et agro-alimentaire qui décrit les conditions optimales d’exploitation des ressources hydrominérales. Il s’y ajoute la création d un laboratoire d’auto-contrôlé et la mise en place d’une surveillance épidemio- kwque du risque infectieux chez les curistes [2], des protocoles de soins thermaux, ainsi que des procédures de nettoyage et de désinfection.
La surveillance épidémiologique du risque infectieux chez les curistes est réalisée, notamment en Auvergne, par l’Observatoire régional de la santé Auvergne (OBRESA) dans le cadre d’une convention associant les établissements thermaux, Therm Auvergne et la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) du Puy-de-DÔme impliquant un réseau sentinelle composé de médecins thermaux [3], Un réseau de surveillance permanent des pneumopathies a été instauré à Aix-les-Bains en 19 .
Par ailleurs, certains établissements (comme les Thermes de Vichy, ceux de la Roche-Posay…) ont entrepris une démarche de certification selon la
norme ISO 9002.
Au-delà des initiatives individuelles, la profession a initié une démarche qualité avec un organisme certificateur, l’Agence française de normalisation (AFNOR), en vue d’élaborer des normes NF qui seront édictes en x-OUU.
Assurer aux curistes des soins de qualité garantie et constante dans de bonnes conditions d’hygiène, est l’un des objectifs primordiaux des établissements thermaux.