Des fatigues de tempérament
Quels sont les troubles du sommeil qui peuvent aboutir à des fatigues de tempérament ?
Tout trouble du sommeil qui va entraîner un mauvais positionnement, une baisse de durée ou une mauvaise qualité du sommeil, va mener à la longue à une fatigue de type constitutionnel.
Les troubles de l’endormissement sont de deux types :
- par hyperactivité : la personne est « du soir »
- par anxiété : « ça me tourne dans la tête »
Ils vont raccourcir la durée du sommeil et le décaler dans son positionnement.
Les insomnies de fin de nuit, véritables réveils précoces, sont souvent liées à une tendance dépressive : impossibilité de se rendormir parce que la machine à broyer du noir se remet en route. Elles aussi diminuent la durée et modifient le positionnement du sommeil.
Les réveils nocturnes appartiennent à deux types de causes :
- les gênes ou perturbations organiques : digestives (repas trop copieux), respiratoires (ronflement), cardio-vasculaires (oppression)
- les causes psychologiques : réveil lié à un état d’anxiété avec un sommeil léger ; réveil lié à des cauchemars eux-mêmes corrélés à l’émergence d’une angoisse massive
Répétés, ces réveils nocturnes vont entraîner un sommeil de mauvaise qualité et une fatigue diurne, prédominant au lever, véritable « anesthésie matinale ».
Quelles sont les causes d’une fatigue d’alarme ?
Il s’agit d’une fatigue massive, globale, durant quelques semaines à quelques mois, stable dans le temps ou progressivement croissante. C’est une fatigue symptôme témoignant d’un problème maladif sous-jacent ; il s’agit souvent d’un état d’épuisement : le sujet n’« assure » plus, le voyant est au rouge. Les signes d’accompagnement font partie des signes d’alarme décrits à la question 54. Hormis les différentes causes organiques, maladives ou médicamenteuses, regroupées par rubrique dans les questions suivantes, il faut mettre l’accent sur le syndrome de fatigue chronique, qui présente un tableau autonome et bien particulier.