Allergie : L' inflammation des bronches
Nous savons tous ce qu’est l’inflammation. L’inflammation est l’association d’une rougeur, de chaleur et de douleur. Nous observons ces signes lorsque, par exemple, on a une crise de goutte. Dans ce cas, le K.ros orteil est extrêmement douloureux, puisque même le poids des draps n’est pas supporte. Les lecteurs qui ont eu une crise de goutte savent de quoi nous voulons parler. Le gros orteil est en plus chaud et rouge violace. Mien que l’inflammation soit en théorie localisée au niveau de I ‘articulation, la réaction inflammatoire est tellement importante que les signes débordent de l ‘articulation pour gagner la peau et tout le gros orteil. Ce débordement est un élément important de la réaction a prendre en compte, puisqu’il traduit une amplification de la réaction inflammatoire.
Dans le cadre de l‘asthme, toute la difficulté dépréciation de cette inflammation des bronches vient de la localisation des bronches, bien canfouines dans les poumons. Un procède rend possible I ‘observation de l’inflammation des bronches. C’est la fibroscopie broncho-pulmonaire.
La fibroscopie broncho-pulmonaire est l‘utilisation d’un «tuyau » souple, fait de fibres de verre, qui permet de voir, d’injecter des médicaments ou de prélever du liquide et des secrétions. Quand on récupère le liquide injecte, fait d’eau et de sel (a des concentrations voisines de celles du sang, c’est le liquide dit physiologique), on recueille les cellules qui sont présentes dans les bronches et les alvéoles. On lave les alvéoles et les bronches de leurs cellules: c’est un lavage alveolaire. Ce lavage est
un moyen d’étudier la réaction inflammatoire des branches et des poumons. Cette technique a été déterminante dans la connaissance de l’inflammation existante dans cette maladie.
Pour l’asthme, nous pouvons dire que l‘inflammation bronchique est ce qui entretient la gâchette « muscle bronchique ». Cette inflammation bronchique est secondaire a la réaction allergique, donc sa conséquence. Mais la relation entre l‘inflammation et Hyperréactivité des branches est extrêmement complexe. Essayons de comprendre ce qui se passe.
En schématisant, I ‘inflammation des branches est limitée a deux types de phénomènes: en premier la rougeur, liée a la dilatation des vaisseaux qui entraine I’oedeme, puis l‘afflux de cellules. La douleur manque le plus souvent. La chaleur ne peut pas être mesurée dans les branches.
Les nouvelles cellules recrutées, qui arrivent sur le lieu de l ‘inflammation, vont envoyer des messages aux muscles des branches. Ces messages ont pour conséquence de sensibiliser les muscles des branches. Ceux-ci vont alors pouvoir se contracter au moindre signal et fermeront les branches. Leur réaction de fermeture sera d’autant plus facile que les patients auront une hyperréactivité bronchique préexistante. Si l’on ne connait qu’un faible nombre de messagers, nous savons que de nombreuses cellules sont impliques dans cette réaction inflammatoire.
L’œdème est fait de liquide qui provient du sang. Cet œdème est stocke dans la paroi des branches, et vient épaissir leur paroi en la faisant gonfler. Ce gonflement se fait vers l‘intérieur des branches, car il n’est pas possible vers l‘extérieur. Ce gonflement réalise alors un obstacle qui vient s’ajouter a celui réalise par la diminution du calibre des branches, secondaire a la contraction de leurs muscles lisses.
Jusque-là, les choses étaient claires, ou tout au moins simples: l‘équation suivante était vraie : inflammation des bronches = hyperréactivité des bronches.
Or, il existe de plus en plus d’études humaines et de rapports d’expériences animales qui montrent que I ‘inflammation est dissociée de l’hyperréactivité bronchique. C’est-a-dire qu’il n’y a pas forcement de liaison entre l’inflammation et l’hyperréactivité bronchique chez les sujets asthmatiques. L’association de l‘hyperréactivité bronchique a un afflux des cellules inflammatoires, comme par exemple les éosinophiles et les lymphocytes, est toujours observée. Mais il y a dissociation entre ces deux
plion mènes.
Néanmoins, l‘ancien schéma simple inflammation des branches = l’hyperréactivité bronchique prévaut encore actuellement parce qu’il est fortement supporte par le fait que le traitement de l‘inflammation des poumons par la cortisone en sprays est efficace chez les patients asthmatiques. Comme on va le voir, on ne soigne pas une theorie ou un examen complémentaire, mais des patients. Les faits cliniques doivent orienter mitre démarche, et non l‘inverse. A l‘inverse, il est très enrichissant de pouvoir élaborer une théorie pour la frotter a la réalité afin de la faire progresser.
Vidéo : Allergie : L’ inflammation des bronches
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