Acupuncture
De ruisseaux en fleuves et lacs d’énergie
Il est donc habituel de situer ces points par rapport au modèle de circulation d’énergie éîaboré par les Chinois. Ainsi, un grand nombre de points se trouvent sur le trajet des «méridiens» ou voies de l’énergie, qui forment un réseau comparable à celui de la circulation de l’eau sur la terre. La pluie, lorsqu’elle tombe, commence par s’étaler sur toute la surface du sol avant de se séparer en ruisseaux, rivières de surface ou souterraines, fleuves, étangs et lacs. De la même façon, l’énergie va se répartir dans l’organisme en voies d’importance et de profondeur diverses, reliant entre eux les organes (pleins) et les entrailles (creuses), reliant aussi ces derniers au revêtement cutané et à l’environnement, servant de réservoir ou de voies privilégiées pour une forme spécifique d’énergie.
Ces méridiens constituent autant de systèmes de circulation fermée et chacun aura son rythme propre d’activité, avec ses heures d’activité maximum et minimum dans la journée, mais en relation avec le rythme des autres. Les autres méridiens sont dits secondaires, ce qui ne signifie pas qu’ils sont de moindre importance. Les uns ont en effet surtout un rôle de lien entre les méridiens et entre les différents réseaux. Les autres, appelés vaisseaux curieux ou merveilleux, ont fonction de réservoirs pour les trop-pleins d’énergie et assurent le transport de la plus grande partie de «l’énergie ancestrale» de l’individu, c’est-à-dire celle avec laquelle il naît et à laquelle vont s’ajouter, au cours de la vie, l’énergie venue de l’air inspiré et celle tirée de l’alimentation.