Compensation alimentaire
Le besoin qui conduit a l’acte de « se nourrir » est généralement physiologique, mais il peut être également psy- chique : on n’a pas faim, mais on mange pour se calmer ou « pour compenser ». Le comportement alimentaire est alors ressenti comme un lâchage procurant un mieux-être immédiat. II équivaut a « faire une pause », ou diminuer un stress, la peur du manque, une contrariété, un surmenage ou le sentiment d’être dépasse.
Ingérer certains aliments permet de fuir la réalité, au même titre que l’alcool, le tabac ou la drogue. Quand 1’aliment est en phase de mastication, le temps n’a plus de prise ,
l’ennui disparait, la tête ne pense plus, les idées négatives, le sentiment de solitude, d’abandon ou de non-reconnaissance n’existent plus : la prise alimentaire joue alors le rôle de « bouton off». Ce comportement peut être compulsif c’est ce qu’on appelle le « lâchage alimentaire », de « pulsion ». Si l’intensité et la quantité de la consommation sont importantes, on parlera de « crise alimentaire ».
L’effet calmant des aliments est lie a la texture pâteuse en bouche et a la sensation de remplissage. Manger pour compenser les émotions négatives est une conduite à risques et addictive. Cet acte est aussi culpabilisant qu’indispensable, puisqu’il évite de ressentir des émotions négatives.
Pour se sortir de ce cercle infernal, synonyme de prise de poids des professionnels de sante (psychiatres psychologies, diététiciens spécialistes en comportement alimentaire) proposent de réaliser un « sevrage ». Celui-ci est un travail sur l’estime de soi, 1’affirmation de soi l’acceptation des émotions négatives par le principe de la pleine conscience ». Il est corrélé à un suivi, comportemental alimentaire .