Ostéoporose primitive ou secondaire
L’interrogatoire rigoureux est une étape capitale permettant souvent l’orientation des examens complémentaires. Il comporte, outre la connaissance de l’âge et du sexe, la recherche :
- de fadeurs ayant pu influencer l’acquisition du pic de masse osseuse : antécédents familiaux de fractures, ration lactée faible dans l’enfance… ;
- de facteurs ayant pu accélérer la perte osseuse : ils ont trait au statut gynécologique des patientes, à des antécédents de néoplasme ou de maladies chroniques, d’affection endocrinienne (hyperthyroïdie, stérilité), à certains traitements (corticothérapie…), aux habitudes de vie ;
- ayant Line incidence pratique (alcool, tabac, alimentation riche en produits lactés, protéines, ou non, sédentarité ou activité physique) ;
- d’antécédents familiaux d’ostéoporose, de ménopause précoce (chez la mère), de coliques néphrétiques, de fractures du col du fémur… ;
- de facteurs adjuvants prédominant sur la perte osseuse chez la personne âgée : problèmes d’équilibre, de vue, d’audition…, augmentant le risque de chute.
Les causes les plus fréquentes d’ostéoporose secondaire sont recherchées : corticothérapie, hypogonadisme, éthylisme chronique, hyperthyroïdie…
Un bilan biologique minimum obligatoire est réalisé, pouvant guider le diagnostic étiologique et amener
vers une cause prédominante et, parfois, mettre en évidence la conjonction de facteurs mineurs favorisant l’ostéoporose.
Au terme de cette première étape, on s’oriente vers :
- une ostéoporose primitive, si le bilan étiologique est négatif. On parlera, en fonction de l’âge et. du sexe, d’ostéoporose primitive de la femme ménopausée, non ménopausée, juvénile, sénile, masculine, ou familiale ;
- une ostéoporose secondaire : la nécessité d’approfondir le diagnostic étiologique est d’autant plus grande qu’il s’agit d’un sujet jeune, d’une femme avant la ménopause, d’un homme avant 60 ans. On classe les causes d’ostéoporose en sous-groupes, sachant que l’ostéoporose est en fait le plus souvent multifactorielle.