L'énergétique chinoise
La médecine chinoise traditionnelle chinoise découle d’une philosophie naturaliste : l’être humain et l’univers sont soumis aux mêmes lois naturelles. L’être humain est un microcosme (un petit univers) à l’image du macrocosme (de l’univers tout entier) dont il est partie intégrante. Des mécanismes identiques gouvernent la vie sur terre, celle des astres dans le ciel et celle de l’équilibre interne du corps humain. Elle nous enseigne comment comprendre la globalité de la personne humaine en tant qu’ensemble corps-âme-esprit, comment reconnaître les causes de la santé ou de la maladie, et comment parvenir au rétablissement de la santé perdue dans un cas bien précis. Système complet et cohérent qui possède une représentation spécifique de l’être humain, de son fonctionnement et de ses dysfonctionnements, l’énergétique chinoise est née de l’observation de la nature et de l’expérience de nombreuses générations de médecins et de savants. Sa rigueur et sa structure en font une science à part entière. Pour nous, en tant qu’Occidentaux, la santé, c’est ne pas être malade, soit l’absence de symptôme. Pour y arriver, il y a lutte et combat contre le symptôme et la maladie. Pour les Chinois, la santé inclut la notion d’équilibre : la maladie n’est que le résultat d’un déséquilibre, elle manifeste une perturbation qui peut se trouver au même titre au niveau physique et au niveau psychique, deux niveaux complètement indissociables. Il y a de nombreuses façons de l’écrire : « Ch’i », « Qi », « Chi » ou « Ki ». C’est le nom que l’énergétique chinoise donne à l’énergie vitale, au souffle vital, à l’élan vital. La principale différence entre la vision occidentale de la santé et la méthode curative asiatique est le concept fondamental de la force vitale, île l’énergie Ch’i qui coule en nous de façon harmonieuse et équilibrée. C’est de cette harmonie La principale différence entre la vision occidentale de la santé et la méthode curative asiatique est le concept fondamental de la force vitale, de l’énergie Ch’i qui coule en nous de façon harmonieuse et équilibrée. C’est de cette harmonie et de cet équilibre que naît la santé. Lorsque la force vitale ne circule pas en nous de manière correcte, il y a disharmonie et déséquilibre, puis vient la maladie.
La circulation de l’énergie Ch’i dépend de notre style de vie, de nos habitudes concernant, par exemple, les repas, le sommeil, le travail, nos loisirs ou notre entourage…
Dans notre vision occidentale, la notion d’énergie vitale n’existe pas, nous avons plutôt la notion de fonction organique vitale (au sens de « nécessaire à la vie »).
La vision holistique
Le Ch’i, le Yin et le Yang, les Cinq Éléments sont une manière d’expliquer le fonctionnement de l’univers, de la nature et de l’homme.
La médecine chinoise traditionnelle porte un regard holistique sur l’ensemble corps-cerveau-esprit. Cet ensemble est une unité qui est fondée sur la théorie du Yin et du Yang. Le Yin et le Yang sont nés du Ch’ i originel. Le Ch’i originel ou yuan ch’i, s’est transformé dans le Ch’i du ciel et de la terre puis il est devenu la base de l’entière infrastructure théorique de la médecine chinoise.
Dans son état primordial, l’existence du Ch’i originel signifie que toutes choses sont Une.
D’après les anciens Chinois, notre corps absorbe de l’énergie par différents moyens (nourriture, respiration, chaleur du soleil…) et la distribue également dans notre organisme par un système énergétique appelé le système des méridiens. Ces méridiens sont comme des rivières qui parcourent notre corps afin de l’approvisionner en énergie. Si l’énergie circule, tout va bien, mais si des déséquilibres surviennent, nous commençons à fonctionner en deçà de notre potentiel de bien-être.
L’énergie qui circule dans nos méridiens est influencée par notre environnement (climat, rythme de vie, lieu géographique, saison…) et par notre vie quotidienne (mouvements, travail, relations, émotions, alimentation…). Vous l’avez compris la circulation de l’énergie Ch’i dépend de notre style de vie, de nos habitudes concernant, par exemple, les repas, le sommeil, le travail, nos loisirs ou notre entourage… mais aussi de notre façon de regarder et de penser, de nos valeurs. Pour maintenir cet équilibre, nous devons aussi tenir compte de nos attitudes physiques, mentales et émotionnelles, qui doivent rester en accord avec les lois universelles. C’est ce que j’appelle l’écologie personnelle.