L'ostéopathie : Les traumatismes d'origine sportive
L’ostéopathie détient l’avantage d’enrayer le processus d’aggravation des traumatismes. Ces affections provoquent, à court terme, une douleur et une inflammation locale dans le meilleur des cas et, à long terme, de nombreuses lésions évoluant librement dans l’ensemble du corps, ainsi que des chaînes d’adaptation lésionnelles. C’est pourquoi il reste fondamental de se rendre chez l’ostéopathe le plus rapidement possible en cas d’incident, lorsqu’une radiographie a été effectuée et que le patient ne souffre d’aucun traumatisme grave ou apparent nécessitant des soins appropriés (fracture).
L’ entorse
L’entorse (ou foulure) correspond à un traumatisme douloureux de l’articulation provoqué par une distension brutale et soudaine des ligaments. Elle est liée à la notion de terrain, c’est-à-dire que toute zone fragilisée sera plus propice à devenir le siège de cette lésion.
Outre la douleur, un gonflement des tissus apparaît le jour même, voire le lendemain. Nombreux sont les sportifs, victimes d’une entorse, s’endormant avec une légère douleur et se réveillant le lendemain matin la cheville enflée, incapables de poser le pied par terre.
L’ostéopathe, après avoir observé les radiographies afin de s’assurer de la bénignité de la lésion, intervient à l’aide de techniques appropriées sur les tissus traumatisés, qui recouvrent ainsi un ajustement correct ainsi que leur mobilité.
Un bandage est placé afin de maintenir l’articulation dans une position fixe qui facilite la guérison. A son issue il est conseillé de consulter à nouveau son thérapeute, qui vérifiera que tout est rentré dans l’ordre et normalisera éventuellement les anomalies persistantes.
En ce qui concerne les entorses déjà anciennes, ostéopathe peut veiller, en plusieurs séances, à normaliser la lésion, dans la mesure où l’articulation ne présente pas d’usure irréversible. C’est pourquoi il est fondamental de consulter dès l’apparition du phénomène (douleur, ecchymose).
Prenons l’exemple de l’entorse au pied : de nombreux patients se relèvent avant la guérison complète ou continuent leurs activités physiques, faisant fi de leur souffrance malgré une douleur lancinante. Résultat : un déséquilibre s’installe, la lésion ostéopathique gagne du terrain, évoluant par les voies de communication (sang, nerfs) jusqu’aux organes, générant des chaînes d’adaptation lésionnelles : l’entorse du pied implique la cheville, qui sollicite le genou, puis la cuisse… La fibrose s’installe, c’est-à-dire que les tissus perdent leur souplesse et leur élasticité et présentent un terrain favorable à l’épanouissement des rhumatismes. Le thérapeute peut parvenir à corriger cette zone perturbée, mais au prix de nombreuses séances, alors que cette lésion, prise dès son apparition, aurait été aisément réduite.
Les douleurs rachiennes
Comme les entorses des membres supérieurs ou inférieurs, les lésions atteignant les articulations du rachis représentent un risque important lors de la pratique d’un sport. On les appelle torticolis, dorsal-go, lumbago et elles sont les conséquences de traumatismes ponctuels pouvant être réduits rapidement par le praticien. Ou bien ce sont les
résultats des chaînes d’adaptation lésionnelles longuement cultivées par l’ignorance et le mépris de la lésion originelle. Le thérapeute remontera le long du parcours lésionnel jusqu’à la source du trouble.
Il est évident que toute douleur rachidienne nécessite l’arrêt immédiat et obligatoire de toute activité sportive jusqu’à ce que le patient soit fixé quant à l’origine de son mal. Dans de nombreux cas, les médicaments ne font que cacher la douleur, mais la lésion reste présente. Maintenant que vous connaissez l’importance des correspondances organes/vertèbres, mesurez bien l’ampleur de vos gestes : vaut-il mieux interrompre sa partie de tennis ou risquer gros en serrant les dents pour ignorer la souffrance ?
Les tendintes
Elles correspondent à l’inflammation douloureuse d’un tendon et représentent la lésion des personnes sujettes à des mouvements répétitifs, entraînant des contractures qui à leur tour gênent la bonne marche des échanges liquidiens et nerveux.
les pubalgies
C’est une anomalie douloureuse qui se situe au niveau du bassin et qui est considérée comme le mal du footballeur. Elle est provoquée dans la plupart des cas par le fait que le sportif exerce ses efforts de façon asymétrique, toujours sur la même jambe afin de frapper la balle. Les muscles adducteurs et les tendons, trop sollicités, deviennent douloureux. Une chaîne lésionnelle adaptative s’installe, pouvant remonter jusqu’au pubis et aux articulations iliaques.
Les thérapies traditionnelles (interventions chirurgicales, administration d’anti-inflammatoires) apportent en général un soulagement relatif et éphémère, puisque le trouble, malgré la symptomatologie, ne provient pas du pubis mais d’un déséquilibre au niveau des structures et des adaptations effectuées par l’organisme dans un souci d’équilibre.
L’ostéopathie, à l’aide de techniques adaptées, restaure l’harmonie afin d’obtenir la réduction de la lésion originelle, donc la disparition des phénomènes d’adaptation.
Afin d’éviter ce genre d’incident, le mot d’ordre reste le même pour tous : l’activité sportive doit représenter un plaisir et non un parcours ponctué de souffrances. Le plus efficace des entraînements demeure celui où le sujet sait reconnaître les signaux d’alerte de son organisme : fatigue, douleur, essoufflement, gênes diverses. Chacun peut, en restant à l’écoute, décoder ces messages et les interpréter avant qu’il ne soit trop tard. La santé est précieuse… Sachez la conserver !
Vidéo : L’ostéopathie : Les traumatismes d’origine sportive
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