Qu'est-ce que la réflexologie : La réflexologie dans l'histoire
Les origines de la réflexologie remontent au moins à cinq mille ans : on sait que, à cette époque, les Chinois pratiquaient une forme de thérapie par pression, dont les principes étaient similaires à ceux de l’acupuncture. Les Égyptiens de l’Antiquité, eux aussi, utilisaient des méthodes comparables, environ trois mille ans avant Jésus Christ, comme en attestent des dessins trouvés dans des tombes, qui montrent le massage des pieds selon des méthodes particulières.
L’un des premiers ouvrages consacrés à la thérapie de zone fut publié en 1582 par deux éminents médecins européens : le Dr Adamus et le Dr A’tatis. Peu de temps après, un autre livre fut publié à Leipzig par un certain Dr Bell. On sait que, à l’époque, la thérapie par pression était exercée sur de très nombreuses personnes en Europe centrale, et ce quel que soit leur statut social, du plus pauvre aux membres des familles royales. À une période plus récente, on a la preuve que certaines tribus primitives d’Amérique et d’Afrique avaient recours à une forme de réflexologie.
Ceci posé, on peut toutefois attribuer la première véritable avancée de la thérapie de zone au Dr William H. Fitzgerald, qui exerçait la médecine et la chirurgie dans le Connecticut, aux États-Unis. C’est en 1913 que ce praticien reconnu entama des recherches sur une façon de soigner qu’il dénomma thérapie de zone. À l’époque, il dirigeait le département nez et gorge de l’hôpital Saint-François à Hartford (Connecticut), tout en continuant à exercer ses deux spécialités. Diplômé de l’université du Vermont, il avait passé deux ans et demi au Boston City Hospital, puis deux autres années au Central London Nose and Throat Hospital (hôpital spécialisé dans le traitement des affections du nez et de la gorge). Après quoi, il était resté deux ans à Vienne, en tant qu’assistant des professeurs Politzer et Otto Chiari. C’est sans doute au cours de ce long séjour en Europe que lui vint son intérêt pour la thérapie de zone ; retourné en Amérique, il se mit à intégrer ce mode de traitement à sa pratique. Saluons ici son courage dans cette entreprise, car ses confrères n’étaient pas disposés à adhérer à ses idées nouvelles, ce qui d’ailleurs se comprend, compte tenu de l’époque.