Y at-il des degrés dans l'yperstimulation de l'ovaire ?Quelle en est la fréquence ?
Il y a 3 degrés dans les syndromes d’hyperstimulation:
– 1er degré biologique:
- estrogènes urinaires > 150 y
- E2> 1200pg/ml
Cette hyperstimulation biologique ne s’accompagne pas toujours de manifestations cliniques mais assez souvent on note des ovaires nettement douloureux, du volume d’une grosse prune.
– 2e degré clinique:
Marqué par des pesanteurs, douleurs pelviennes et des masses para utérines ovariennes parfaitement mesurées par l’échographie. Elles dépassent très souvent 8 cm de diamètre. Cette hypertrophie ovarienne peut s’accompagner d’une petite lame d’ascite.
– 3e degré avec des manifestations cliniques diverses:
- douleurs abdomino-pelviennes;
- énormes masses ovariennes qui peuvent atteindre l’ombilic avec ascite, épanchement pleural réalisant un tableau proche du syndrome de Demons-Meigs et ayant en tout cas la même physiopathologie. Les bilans ioniques et protidiques sont très perturbés. Exceptionnellement, ce type d’hyperstimulation peut se compliquer de trouble de la coagulation avec thromboses artério-veineuses.
Depuis le monitorage actuel clinique, biologique et échographique, sa fréquence
a considérablement diminué;
- souvent encore des hyperstimulations biologiques car on doit souvent frôler l’hyperstimulation pour obtenir des grossesses. Leur fréquence est de 15-20%;
l’hyperstimulation grave nécessitant l’hospitalisation n’a été notée que 3 fois depuis 1974 sur à peu près 250 inductions faites par notre équipe. 1 fois, protidique et ionique sans aucun dommage ni pour la mère, ni pour l’enfant.