Vitamines antioxydantes : Vitamine C
La vitamine C ou acide ascorbique joue un rôle d’une importance capitale dans la bataille que nous livrons pour vivre mieux et plus longtemps.
Nous sommes en fait les seuls mammifères à ne pas être capables de fabriquer l’acide ascorbique dont nous avons besoin. Irwing Stone, biologiste américain, a bâti une théorie selon laquelle l’acide ascorbique n’est pas une vitamine mais une substance que l’organisme humain produisait autrefois, grâce à une enzyme du foie. Probablement une mutation génétique a provoqué la disparition de l’enzyme.
Depuis, l’homme est obligé de se procurer la vitamine C par l’alimentation. De plus en plus les travaux en cours semblent lui donner raison. L’acide ascorbique se rencontre surtout dans les végétaux, en particulier dans les fruits. Les agrumes, les baies, le persil, l’ortie, les poivrons, les kiwis, le brocoli, la pomme de terre, sont riches en vitamine C.
On sait maintenant qu’elle représente un antioxydant très puissant lutant contre les radicaux libres en général, mais avec une prédilection pour le radical hydroxyle. C’est une vitamine hydrosoluble en opposition avec la vitamine A. De ce fait, un surplus de vitamine C est automatiquement éliminé, ce qui la rend pratiquement atoxique. Des mégadoses peuvent donc être utilisées sans risque. Ceci est d’autant plus intéressant que les travaux de Linus Pauling, affirmant que la vitamine C avait des effets thérapeutiques lorsqu’elle était utilisée à fortes doses, sont à l’heure actuelle confirmés par de nombreuses études.
La vitamine C est potentialisée par pratiquement toutes les autres vitamines ce qui démontre qu’il faudra toujours lui associer d’autres vitamines et des minéraux pour obtenir un effet optima.
Par contre, elle est détruite par la cortisone, l’aspirine, les antibiotiques, la fièvre, les contraceptifs, le tabac, le stress, la chaleur, le froid, la lumière, l’oxygène.
Conseils d’utilisation :
- En traitement adjuvant aux maladies infectieuses : 3 à 5 grammes par jour.
- En entretien : 1 à 2 grammes par jour sous forme de vitamine C naturelle de préférence.
- En traitement adjuvant de maladies graves : jusqu’à 20 grammes par jour.
La vitamine C joue un rôle primordial au niveau enzymatique. Elle participe aux mécanismes biochimiques qui aboutissent à la formation du collagène, substance protidique constituant principal de la peau, des tendons, des os et du tissu conjonctif en général.
La vitamine C est également indispensable à la croissance et au bon état des os, des dents et des muqueuses.
D’autre part, elle joue un autre rôle capital, celui d’augmenter, de renforcer et de potentialiser les défenses immunitaires de l’organisme contre les infections virales.
Enfin, elle est encore indispensable pour la production des neurotransmetteurs et des hormones surrénales, pour la cicatrisation, pour l’absorption et l’utilisation du fer.
Les études épidémiologiques des dernières années ont démontré définitivement que la prise de doses élevées, et de façon régulière, de vitamine C naturelle entraînait :
- Une réduction des risques de tumeur,
- Une protection contre les agents polluants,
- Une augmentation de la durée de vie moyenne de la population,
- Une action directe sur l’asthme,
- Une protection contre la toxicité du tabac,
- Une prévention contre la cataracte.
Une grave carence en vitamine C est exceptionnelle à notre époque. Elle aboutit au célèbre scorbut, cette maladie rencontrée autrefois sur les grands voiliers, et qui se manifestait par de grandes anémies et déminéralisations et se terminait par des hémorragies internes fatales.
L’hypovitaminose C chronique est par contre très fréquente , actuellement, et les enquêtes statistiques montrent que près d’un individu sur deux présente plus ou moins une carence modérée en vitamine C. Ceci se comprend lorsque l’on sait que l’acide ascorbique est extrêmement fragile et se détruit rapidement sous l’action de la lumière, de l’oxygène, de la chaleur, du froid, de l’aspirine, de la pilule, de la cortisone et des antibiotiques. Ainsi, par exemple, une seule journée de frigo entraîne la perte de 50 % de vitamine C contenue dans un fruit ou un légume.
Une légère carence peut entraîner :
- Une fatigue,
- Des douleurs musculaires,
- Des saignements des muqueuses en particulier au niveau des gencives et des cavités sinusales et nasales,
- Une mauvaise résistance aux infections,
- Des dépressions nerveuses,
- Une prédisposition à l’artériosclérose.
Le sportif est un grand prédisposé à la carence en vitamine C car l’effort physique, associé au stress psychologique engendré par la compétition, entraîne une grande consommation de vitamine C. Il faudra donc que les sportifs compensent en ingérant de fortes doses de vitamines de façon régulière, Si possible sous forme naturelle pour des raisons que nous exposerons plus avant. La dose conseillée journalière est de 2g de vitamine C naturelle difficile à se procurer à ce dosage, ou à défaut 8 g de vitamine C synthétique, j’ai bien dit 8 g, ce qui, vous le constatez, est très au-dessus des apports quotidiens recommandés (AQR). Comme nous l’expliquons plus loin,
Ce règlement est inadapté à la réalité et totalement arbitraire et ceci pour une raison bien précise : favoriser les grands laboratoires pharmaceutiques et empêcher les compléments alimentaires d’être trop efficaces, ce qui enlèverait autant de marchés aux médicaments.
De plus, on peut breveter une formule chimique synthétique mais pas une formule chimique naturelle, chercher qui a le monopole des vitamines synthétiques et vous aurez tout compris.