Vitamine K
Il existe plusieurs vitamines K que l’on trouve principalement dans les végétaux et les poissons
Structure du Vitamine K
Les vitamines K dérivent de la 1-4-naphtoquinonc, la vitamine K, naturelle (phytoménadione) est la 2 methyl-3 phytyl-1-4 naphtoquinonc.
La vitamine K2, également naturelle, est la 2-méthyl-3-difarnesyl-l-4- naphtoquinone ou ménaquinone.
La vitamine K,, la plus usuelle, est la ménadione, ou 2-méthyl-l-4- naphtoquinone.
Sources du Vitamine K
Les aliments les plus riches en vitamine K, sont la choucroute, les choux, les épinards, les huiles végétales. Les plus riches en vitamine K2 sont les poissons macérés (tel le nuoc-mam) :
— poisson : 15 mg/100 g (1 500 |ig)
— foie de porc et foie de veau : 0,3-0,8 mg/100 g (300-800 (ig)
— épinards : 0,1-0,6 mg/100 g (100-600 (a,g)
— chou rouge et vert : 0,2-0,9 mg/100 g (200-900 |ig)
— lait : traces.
La vitamine K est sensible aux oxydants, à la lumière et aux milieux basiques.
L’apport exogène n’est pas indispensable car il existe chez l’homme (à l’exception du nouveau-né) une synthèse de la vitamine K dans la partie terminale de l’intestin, sous l’influence de la fermentation bactérienne : cette vitamine synthétisée passe dans la circulation sanguine.
Rôle métabolique
La vitamine K est indispensable à la synthèse par le foie des différents facteurs de coagulation sanguine. Les principaux facteurs sont :
— la prothrombine (facteur II) ;
— la proconvcrtinc (facteur VII) ;
— le facteur antithémophile (facteur IX) ;
— le facteur Stuart (facteur X).
Elle intervient aussi dans d’autres phénomènes biologiques impliquant la fixation du calcium.
Carence du Vitamine K
La carence spontanée par défaut d’apport n’existe pas chez l’adulte. Des hémorragies dans les cirrhoses, les ictères et certaines colites chroniques peuvent être la conséquence d’un trouble de l’absorption ou de l’utilisation. Chez le nouveau-né, les carences sont plus fréquentes, d’où l’injection intramusculaire systématique de 5 mg de vitamine K, à la naissance.
Traitement et surveillance
Au cours de traitements par les antivitaminiques K (dicoumarol et dérivés) la surveillance se fait par les tests de coagulation classiques. Le syndrome hémorragique est à traiter par la vitamine K, ou la ménadione à des doses comprises entre 10 et 50 mg/j. chez l’adulte.
Vidéo : Vitamine K
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