Virginité et privation sexuelle
La virginité au moment du mariage: Réalité ou hypocrisie? La virginité des deux époux, bien que la pression pèse surtout sur la femme, est une obligation religieuse voir sociale dans beaucoup de cultures. Si elle trouvait autrefois sa place dans une société où les gens se mariaient très jeunes et avaient donc la possibilité car mariés de commencer leur vie sexuelle, les choses ont malheureusement bien changé en terme d’âge au mariage, surtout pour les hommes, ce qui a fait logiquement reculer le moment de la perte de leur virginité. Les conditions économiques liées au coût du mariage et de la vie en couple (rôle socialement accepté dans les sociétés musulmanes par exemple du mari) ont ici un coût en terme de détresse sexuelle.
Certains évènements récents ont montrés les tensions et les abus faits à des femmes en pleine rue dans des moments d’échauffements sociaux où tout est hors contrôle et où les pulsions les plus enfouies se permettent de ressortir sous le couvert de l’animation générale et de l’anonymat du à l’indifférence générale. Car les actions sont souvent publiques et très peu sont les femmes sont secourues, elles sont les victimes de la déprivation sexuelle imposée à toute une voir même à deux générations d’hommes et de femmes. Et ces faits ne sont que le sommet de l’iceberg malheureusement. La violence sexuelle, les choix sexuels faits avec le seul souci de reste vierge ont leur victime tous les jours. Sait-on aujourd’hui les conséquences sociales d’une privation de sexualité pour les adolescents et les jeunes? Sachant qu’étant eux-mêmes convaincus de l’importance de la virginité pour leur honneur, leur famille et leur vie tout simplement, ils se retrouvent en face d’un dilemme important: ils ont un besoin physique d’avoir une sexualité qui de plus est pourrait être saine avec une partenaire consentente dans l’amour, même si ce besoin n’est pas exprimé tel quel, mais ne peuvent le faire que dans le cadre du mariage qui se met en place de plus en plus tard, la période d’inactivité sexuelle « normale » avec le sexe opposé se prolonge jusqu’à atteindre 15 ou 20 ans…
De 15 ans à parfois plus de 30 ans, ces jeunes ne peuvent envisager une relation sexuelle saine hors mariage et certains basculent alors dans la criminalité en criminalisant leur victime qui devient responsable de ce qui lui arrive. Aucune responsabilité n’est prise par ceux qui abusent celles qu’ils qualifieront alors de « filles faciles » à qui ils ne doivent pas le respect. Il suffira alors pour être victime de porter un jeans estimé trop moulant, de porter ses cheveux pendants ou d’avoir un déhanchement « de pute » de nouveau, et de toutes façons, ce sera la victime qui l’aura chercher!
D’où notre question de départ: réalité ou hypocrisie? Peut-on et existe-t-il une logique à la volonté lié ou pas à la pression familiale et sociale de rester vierge jusqu’à son mariage? Et de privé son corps d’un épanouissement normal juste parce que le cadre requis avant n’est pas en place tout simplement parce que les temps ont changé et que les mentalités devraient suivre. Et attention, je ne prone pas le dévergondage et les abus liés à la liberté d’expression. Je dénonce les femmes qui n’ont pas respect pour elles-mêmes et pour les autres et s’invite sur votre MSN pour partager des photos x sans que vous les ayiez sollicitées. Mais je bénie également toutes les femmes qui en toute âme et consciente contribuent involontairement mais de fait à la régulation du taux de testostérone en vendant leur charme à titre professionnel dans des endroits appropriés créés dans ce but!
En bref, un peu moins d’hypocrisie et un peu plus d’ouverture d’esprit ne feraient pas de mal dans le domaine de la sexualité. Promouvoir la virginité c’est priver les nouvelles générations d’un volet de leur épanouissement qui passe par une découverte de la sexualité dans un contexte de confiance et d’intimité qui ne concerne que les deux partenaires consentents bien entendus! Mais où la famille et la société devraient s’abstenir de juger!