VIH et sida
Plus de 33 millions de personnes dans le monde infectées par le VIH
Le VIH reste une maladie incurable jusqu’à maintenant bien que de multiples travaux ont réussi à percés une grande partie de ses secrets.
- Qu’est-ce que le VIH? Qu’est-ce que le sida
- Comment le VIH est-il transmis
- Peut-on reconnaître une personne atteinte du VIH à certains signes ?
Générale sur le SIDA :
Le virus de l’immuno déficience humaine est un agent infectieux appartenant à la famille des rétrovirus à ARN qui s’attaquent avec prédilection au système immunitaire et l’affaibli au fil du temps.
Une personne qui contracte le virus est appelée séropositive.
Le stade SIDA est l’évolution ultime de la maladie et est de caractère très péjoratif, il est caractérisé par un système immunitaire très faible favorisant ainsi les infections opportunistes (non pathogènes pour un sujet normal), les maladies et les cancers (sarcome de kaposi…)
Transmission du VIH :
le VIH se transmet suite à :
- Des rapports sexuels non protégés (la voie rectale étant la plus pourvoyeuse de transmission vue la richesse de la vascularisation anale).
- Une transfusion de sang contaminé.
- Un échange de seringues entre toxicomanes.
- Une transmission verticale mère-enfant : .Qui peut s’effectuer aussi bien au cours de la grossesse que de l’accouchement d autant plus qu’il est hémorragique
- Au cours de l’allaitement (risque de 6%).
Physiopathologie du SIDA :
Le VIH reconnait les lymphocytes T CD4, au sein desquelles il intègre son matériel génétique et détourne sa machinerie de synthèse afin de produire ses propres protéines et se répliquer en infestant d’autre lymphocytes .
L’infection se propage alors via les LT CD4 qui deviennent en quelque sorte leurs esclaves.
Les symptôme du SIDA :
Les signes sont patard et absent dans la majorité des cas ce qui explique la difficulté du diagnostic.
En effet, les symptômes prêtent à confusion avec une grippe ou une mononucléose infectieuse.
La présence de signe définit la primo infection au VIH et survient chez 20 à 50% des personnes infectées dans les 15 jours à 3 mois qui suivent celle-ci,
Ils peuvent être sous forme de :
- Fièvre prolongée
- Douleurs musculaires et articulaires
- Courbature
- Poly adénopathie(ganglions disséminées et augmenter de taille)
- Urticaire.
- Douleurs abdominales.
- Diarrhée.
- Dysphagie douloureuse.
- Méningite.
- Candidose et ulcérations buccales…etc.
Ces symptômes vont disparaître en 2 à 4 semaines
Mais c’est surtout le contexte qui attire l’attention vers le diagnostic: sujet jeune avec comportement à risque (multiplicité des partenaires et non usage des préservatifs), toxicomanie, transfusion récente par du sang non contrôlé.
Confirmation du diagnostic :
Approximativement une période dite fenêtre de 3-6 mois est nécessaire pour la séroconversion. Analyses médicales
Pour porter le diagnostic de l’infection à VIH, il est nécessaire de mettre en évidence les anticorps dirigés contre le virus par une simple prise de sang.
Pour cela deux Tests sont effectué :
- 1- ELISA. Quand le test est positif, il est nécessaire d’obtenir une confirmation en passant par le :
- 2-Western-Blot : Il est essentiel d’effectuer à la fois le test Elisa et le test Western-Blot de manière à obtenir une confirmation.
En effet, le test Elisa seul peut aboutir à un résultat faussement positif.
Ces deux tests sont effectués entre la troisième semaine et le troisième mois après la contamination.
Quand on est confronté à une suspicion élevée d’infection par le virus VIH, il est indispensable de procéder à d’autres tests.
La recherche de la protéine virale p24 et l’ARN du virus appelé charge virale, sont les deux tests qui permettent de détecter le virus précocement.
Ces deux tests sont réalisables environ 15 à 10 jours après la contamination
Dans tous les cas, si aucune primo-infection n’est visible, il est tout de même nécessaire de réaliser un nouveau test Elisa environ trois mois après la date de contamination éventuelle.
Ceci permet enfin de confirmer avec certitude que le patient n’est pas infecté par le VIH.
Traitement du SIDA :
Le VIH reste une maladie incurable jusqu’à maintenant bien que de multiples travaux ont réussi à percés une grande partie de ses secrets. Néanmoins il existe des médicaments qui agissent en bloquant la machinerie du virus et empêche sa prolifération vers le SIDA.
Actuellement on tend à prescrire une trithérapie qui semble être la plus efficace de toutes les associations.
La prise en charge psychologique de ses patients est très importante et décisive pour la réussite d’un éventuel traitement médicamenteux car depression, angoisse et mal de vivre émaillent très souvent l’évolution de cette maladie redoutable, et le suicide reste pour certains une issue pour abréger leur souffrance car cette maladie est perçue comme une mort imminente, inéluctable et très mal vue dans certaines civilisations et cultures.
Reste le problème des effets indésirables de ces traitements qui sont fréquents et contrariants.
Ce point négatif met en évidence l’importance de la prévention qui reste le volet le plus important pour la lutte contre le VIH.
Les inconvénients de ces médicaments sont les suivants :
- Nombre élevé de comprimés ou de gélules à avaler.
- Atteintes cutanées (apparition de boutons).
- Atteintes du système digestif (diarrhée, nausées, constipation etc.).
- Toxicité plus ou moins importante sur une longue période.
- Modification de la répartition des graisses.
- Apparition d’un diabète…
- Hypercholestérolémie
Prévention du SIDA :
- Eviter les rapports sexuels non protégés(d’où la nécessité d’utiliser des préservatifs et correctement bien sur)
- Déconseiller la grossesse chez toutes femmes séropositives qui désirent procréer.
- Eviter le partage des seringues entre toxicomanes (utiliser des seringues à usage unique ou bien désinfecter les seringues a l’alcool 90° ou l’eau javellisée dans le pire des cas).
- Eviter le contact avec les objets pouvant entrainer une coupure de peau et provoquer un saignement.
- La contamination par transfusion sanguine est devenue minime depuis la pratique systématique de l’analyse sanguine, il existe un risque lié à la période muette de 3 mois, ce risque est estimé à 1/300.000.
Une réponse pour "VIH et sida"
quels sont les symptomes et diagnostics du virus du VIH? merci d’avance 🙂