Type des Glaucomes:
Glaucome aigu à angle fermant:
Il survient en général chez l’hypermétrope, donc un sujet dont l’œil est trop petit.
Entre l’iris (le diaphragme coloré de l’œil) et la cornée (le hublot transparent qui laisse pénétrer la lumière dans l’œil) se trouve l’angle qui contient la « sortie » de l’humeur aqueuse (réseau trabéculaire, trabeculum).
Quand l’angle entre l’iris et le cristallin se réduit, il s’agit d’une crise de glaucome par fermeture de l’angle. Comme de bien entendu, une telle crise survient souvent en cas de gros stress. Le cristallin bascule vers
l’avant et « hop ! », voici l’angle bouché : l’humeur aqueuse reste bloquée dans l’œil. La pression intra-oculaire augmente brutalement (40 à 60 de pression).
L’angle peut se rouvrir spontanément et recommencer à fonctionner normalement: « crise spontanément résolutive », conclura le médecin, tout en sachant que le risque de rechute est important… Autrement, c’est le chirurgien qui ouvrira un petit passage (iridotomie chirurgicale ou au laser).
Ce blocage de l’angle ne peut pas passer inaperçu car il déclenche des douleurs très importantes, presque insupportables, accompagnées de nausées. L’œil devient rouge, des halos apparaissent autour des lumières. Il ne reste que six heures pour se soigner…
Le nerf optique risque d’être rapidement écrasé par cette trop forte pression. En l’absence de traitement d’urgence, dans les premières heures, survient une atrophie optique irréversible (écrasement du nerf optique), ce qui correspond à une cécité.
Cette crise survient chez des gens prédisposés (hypermétropes, le plus souvent) en cas de situation stressante, de dilatation pupillaire importante ou d’utilisation de certains médicaments.
Le risque concerne toujours les deux yeux. Si vous avez subi un glaucome aigu dans un œil, vous avez toutes les « chances » que l’autre œil soit aussi frappé un jour ou l’autre.
Prévention:
En cas d’angle étroit, l’ophtalmologiste va évaluer, par certains examens complémentaires, l’importance du risque de survenue d’un glaucome aigu par fermeture de l’angle.
Si le risque est élevé, il faudra suivre un traitement préventif : une iridotomie chirurgicale ou au laser, consistant à créer une soupape de sécurité afin que l’angle ne puisse plus se bloquer.
Si un membre de votre famille a souffert d’un glaucome aigu, il ne faut pas en négliger la dimension héréditaire et se faire surveiller régulièrement. Des petites crises, qui se résorbent spontanément, en annoncent parfois une plus grave…
Si vous voyez des halos apparaître autour des lumières, avec de petites crises de douleur, une visite de contrôle chez un ophtalmologiste est vivement recommandée.
Traitement:
Il n’existe pas de traitement du glaucome aigu par les médecines douces. Il faut d’urgence contacter un ophtalmologiste ou se rendre à l’hôpital pour faire réaliser cette iridotomie. Dans l’intervalle, on peut prendre des cachets (Diamox) et des collyres hypotonisants destinés à faire baisser la tension, ce qui permet de retarder l’atteinte du nerf optique.
Glaucome chronique à angle ouvert:
Il n’est pas spécialement en rapport avec la taille de l’œil. Ce glaucome chronique est souvent héréditaire, et il est d’autant plus dangereux qu’il ne fait pas souffrir. Dans la plupart des cas, les personnes touchées ne remarquent strictement rien pendant de nombreuses années.
Dans le cas du glaucome chronique confirmé, il existe une atteinte du champ visuel. L’humeur aqueuse stagne dans l’œil, ne circule pas comme elle le devrait et, très souvent, il est associé à une circulation sanguine déficiente et à une mauvaise « gestion » du stress.
Une patiente suivie depuis quinze ans pour hypertonie oculaire (une tension excessive) et qui n’avait pas encore présenté de glaucome (donc disposant d’un champ visuel et d’un nerf optique en bon état), vient me voir pour sa visite de contrôle.
Alors que sa pression était habituellement de 2-4 mm de mercure, je constate quelle est descendue à 12.
Surprise, je me permets de lui demander ce qui a changé dans son existence et elle me confie qu’elle est amoureuse et nage dans le bonheur depuis des mois. Je constate qu’il n’y a plus aucun blocage sur le chemin de l’humeur aqueuse; ainsi l’amour est-il la meilleure des médecines douces ! Pourvu que ça dure…
Ce glaucome chronique est sournois et difficile à diagnostiquer car la mesure de la pression oculaire ne suffit pas toujours à le confirmer.
On fait la part des choses en examinant le champ visuel :
Soit celui-ci est normal, et il s’agit donc d’une simple augmentation de la pression intra-oculaire, que l’on contrôle tous les six mois avec le champ visuel qui, lui, doit être contrôlé une fois par an.
Soit le champ visuel est atteint, preuve de l’existence d’un glaucome chronique à angle ouvert dont il faut s’acharner à soigner les causes en permanence.
Le glaucome chronique est uniquement détecté chez l’ophtalmologiste lors des visites de contrôle, d’où le danger pour les personnes n’ayant pas de lunettes ou ne présentant pas d’autres problèmes ophtalmologiques qu’ils puissent remarquer deux-mêmes. Elles ne vont pas consulter, pensant que : bonne vue = bons yeux. Parfois, il y a pourtant anguille sous roche ! Ainsi de cette patiente, qui vient pour sa presbytie et chez laquelle je constate 37 de tension oculaire. Elle avait du mal à me croire, car elle se sentait parfaitement bien !
Le diagnostic est confirmé par la mesure répétée d’une tension oculaire élevée par rapport à l’épaisseur de la cornée, l’aspect excavé du nerf optique avec atteinte des fibres optiques et du champ visuel.
En effet, le champ visuel se rétrécit très insidieusement, ce qu’on ne- remarque que trop tardivement : on ne voit plus sur les côtés tout c 11 voyant bien devant soi. Si aucun traitement efficace n’est entrepris, c e glaucome aboutit, après de longues années dévolution, à la cécité.
Traitement:
Le glaucome chronique à angle ouvert est très difficile à soigner en médecines douces. Cependant, s’il a été détecté dès l’origine et que le patient est motivé et persévérant, on peut rajouter un traitement homéopathique, par exemple, au traitement classique par collyres hypotonisants (permettant de faire baisser la tension).
Le traitement allopathique habituel, qui est obligatoire, indispensable et qu’il ne faut pas suspendre sans avis médical, comporte donc des collyres qui font baisser la tension oculaire pendant une certaine durée allant de quelques heures à z4 heures maximum. Dès l’arrêt de ces collyres, la tension oculaire remonte immédiatement. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas s’en dispenser. Ces collyres ne soignent pas le glaucome, ils limitent seulement les dégâts. Combien de fois ai-je vu des patients tout fiers de m’annoncer qu’ils avaient cessé de s’administrer leurs collyres hypotonisants car ils n’avaient plus de tension « n est-ce pas, docteur ? » Certes, la tension avait provisoirement disparu, mais grâce au collyre.
Homéopathie:
On rajoute des collyres homéopathiques complémentaires, et unique¬ment complémentaires, aux collyres classiques allopathiques faisant baisser la tension oculaire.
corpus yitreum D8/STAN*UM MET D8 aa, collyre, 2 gouttes deux fois par jour ;
ARGENTUM D8/CORPUS vlTREUM D8 aa, collyre,2 gouttes deux fois par jour;
STANNUM MET. D8, collyre, 1 gouttes deux fois Par jour;
Continuer les collyres hypotenseurs et prendre des vacances régulièrement. Le généraliste homéopathe rajoute un traitement de terrain, surtout en ce qui concerne la circulation du sang et la gestion du stress.
Dans ce cadre, il peut conseiller en outre des séances d’acupuncture et de médecine chinoise.
Il convient de pratiquer la relaxation musculaire et mentale de façon régulière, tous les jours pendant 2.0 minutes sans exception, car les résultats ne deviennent patents qu’après de longues années.
Enfin, une bonne hygiène de « vue » est nécessaire, avec une heure de marche à pied chaque jour.
Certains oligoéléments semblent aussi améliorer la situation :
– le CHROME, en diminuant la tendance à l’artériosclérose ;
– le COBALT, en tant que régulateur du système nerveux sympathique ;
– le LITHIUM, par son action apaisante et relaxante.
Glaucome congénital:
Il s’agit d’un glaucome rare, parfois héréditaire. Le nouveau-né a de « grands beaux yeux », une déformation due à l’augmentation de la pression.
Le médecin reconnaît ce glaucome chez un bébé qui larmoie en permanence, qui est facilement ébloui et qui présente un diamètre de la cornée de 12 à 13 mm (pour une taille normale de 10 mm). Son traitement est urgent et uniquement chirurgical, autrement le bébé deviendra aveugle par atrophie du nerf optique.
En conclusion, il est impératif de détecter ces glaucomes avant qu’ils ne soient vraiment installés afin de pouvoir les traiter préventivement et d’enrayer leur progression vers l’atteinte du champ visuel. D’où l’importance d’un suivi ophtalmologique systématique, car le traitement est encore plus efficace au début de l’évolution.
elle le devrait et, très souvent, il est associé à une circulation sanguine déficiente et à une mauvaise « gestion » du stress.
Une patiente suivie depuis quinze ans pour hypertonie oculaire (une tension excessive) et qui n’avait pas encore présenté de glaucome (donc disposant d’un champ visuel et d’un nerf optique en bon état), vient me voir pour sa visite de contrôle.
Alors que sa pression était habituellement de 2-4 mm de mercure, je constate quelle est descendue à iz.
Surprise, je me permets de lui demander ce qui a changé dans son existence et elle me confie qu’elle est amoureuse et nage dans le bonheur depuis des mois. Je constate qu’il n’y a plus aucun blocage sur le chemin de l’humeur aqueuse; ainsi l’amour est-il la meilleure des médecines douces ! Pourvu que ça dure…
Ce glaucome chronique est sournois et difficile à diagnostiquer car la mesure de la pression oculaire ne suffit pas toujours à le confirmer.
On fait la part des choses en examinant le champ visuel :
Soit celui-ci est normal, et il s’agit donc d’une simple augmentation de la pression intra-oculaire, que l’on contrôle tous les six mois avec le champ visuel qui, lui, doit être contrôlé une fois par an.
Soit le champ visuel est atteint, preuve de l’existence d’un glaucome chronique à angle ouvert dont il faut s’acharner à soigner les causes en permanence.
Le glaucome chronique est uniquement détecté chez l’ophtalmo¬logiste lors des visites de contrôle, d’où le danger pour les personnes n’ayant pas de lunettes ou ne présentant pas d’autres problèmes ophtal¬mologiques qu’ils puissent remarquer deux-mêmes. Elles ne vont pas consulter, pensant que : bonne vue = bons yeux. Parfois, il y a pourtant anguille sous roche ! Ainsi de cette patiente, qui vient pour sa presbytie et chez laquelle je constate 37 de tension oculaire. Elle avait du mal à me croire, car elle se sentait parfaitement bien !
Le diagnostic est confirmé par la mesure répétée d’une tension ocu¬laire élevée par rapport à l’épaisseur de la cornée, l’aspect excavé du nerf optique avec atteinte des fibres optiques et du champ visuel.
En effet, le champ visuel se rétrécit très insidieusement, ce qu’on ne- remarque que trop tardivement : on ne v°it plus sui les côtés tout c 11 voyant bien devant soi. Si aucun traitement efficace n’est entrepris, c e glaucome aboutit, après de longues années dévolution, à la cécité.
Traitement
Le glaucome chronique à angle ouvert est très difficile à soigner en méde¬cines douces. Cependant, s’il a été détecté dès l’origine et que le patient est motivé et persévérant, on peut rajouter un traitement homéopathique, par exemple, au traitement classique par collyres hypotonisants (permettant de faire baisser la tension).
Le traitement allopathique habituel, qui est obligatoire, indispensable et qu’il ne faut pas suspendre sans avis médical, comporte donc des col¬lyres qui font baisser la tension oculaire pendant une certaine durée allant de quelques heures à z4 heures maximum. Dès l’arrêt de ces collyres, la tension oculaire remonte immédiatement. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas s’en dispenser. Ces collyres ne soignent pas le glaucome, ils limi¬tent seulement les dégâts. Combien de fois ai-je vu des patients tout fiers de m’annoncer qu’ils avaient cessé de s’administrer leurs collyres hypoto¬nisants car ils n’avaient plus de tension « n est-ce pas, docteur ? » Certes, la tension avait provisoirement disparu, mais grâce au collyre…
Homéopathie
On rajoute des collyres homéopathiques complémentaires, et unique¬ment complémentaires, aux collyres classiques allopathiques faisant baisser la tension oculaire.
corpus yitreum D8/STAN*UM MET D8 aa, collyre, 2 gouttes deux fois par jour ;
ARGENTUM D8/CORPUS vlTREUM D8 aa, collyre, z gouttes deux fois par jour;
STANNUM MET. D8, collyre, 1 gouttes deux fois Par jour-
Continuer les collyres hypotenseurs et prendre des vacances régu-lièrement. Le généraliste homéopathe rajoute un traitement de terrain, surtout en ce qui concerne la circulation du sang et la gestion du stress.
Vidéo : Type des Glaucomes:
Vidéo démonstrative pour tout savoir sur : Type des Glaucomes: