Tumeurs du revétement épithélial de l'ovaire : Anatomo – pathologie
C’est lorsqu’il s’agit d’un cancer, une pathologie au pronostic effroyable. Bien entendu tout kyste organique de l’ovaire n’est pas forcément un cancer, mais l’adage suivant se doit d’être respecté quelque soit l’âge de la patiente : « Toute tumeur organique de l’ovaire doit être retirée et analysée ! »
Les cystadénocarcinomes de l’ovaire représentent 65 % des tumeurs ovariennes et plus de 85 % des tumeurs malignes de l’ovaire.
La prévalence de ce cancer est de 0,4/1 000.
Anatomo-pathologie
Il s’agit le plus souvent (90 % des cas) de tumeurs épithéliales. L’examen anatomo- pathologique est capital dans ce type de tumeurs mais aussi particulièrement difficile compte tenu de la présence de type « borderline » au pronostic incertain (limite de la malignité) et dont le traitement peut parfois être aussi agressif que pour les formes malignes.
Tumeurs séreuses : les plus fréquentes
– Cystadénomes séreux.
– Les tumeurs borderlines.
– Les cystadénocarcinomes séreux (30 % des cancers ovariens).
Tumeurs muqueuses
On peut distinguer un type mucosécrétoire endocervical (20 % des cas) ou intestinal (80 % des cas).
– Les cystéadénomes muqueux, pouvant être à l’origine d’une maladie gélatineuse du péritoine.
– Les tumeurs borderlines (diagnostic histologique difficile).
– Les cystadénocarcinomes muqueux.
Tumeurs endoméîrioïdes
– Kystes endométriosiques.
– Les tumeurs borderlines (exceptionnelles).
– Les tumeurs malignes (15 à 20 % des cancers ovariens), de type adénocarcinome de l’endomètre.
Autres types
– Tumeurs de Brenner (bénin ou malin, avec parfois des sécrétions hormonales).
– Adénome ou adénocarcinome à cellules claires.
– Carcinomes indifférenciés ou anaplasiques (10 % des cancers ovariens).
<>Tumeurs mixtes
<>Il existe le plus souvent une association avec un endométriome.