Sclérose en plaque traitement et prévention
Prévenir la sclérose en plaque :
Puisque la cause réelle de la sclérose en plaques est toujours inconnue, personne ne peut affirmer quel en serait le moyen de prévention le plus efficace. Néanmoins, les personnes à risques doivent logiquement essayer d’éviter les facteurs de risques suscités afin de mettre toutes les chances de leurs coté d’éviter de développer la maladie.
Traitements médicamenteux de la sclérose en plaque :
Traitements de soulagement :
Ce sont des médicaments qui agissent dans le but de diminuer les nombreux symptômes dont souffrent les personnes qui ont une forme progressive de la sclérose en plaques (dysfonctions sexuelles, incontinence, fatigue, douleurs, tremblements…). A l’heure actuelle, plusieurs médicaments sont utilisés pour le traitement symptomatique de cette maladie, et en voici quelques exemples :
- le Neurontin® (un anticonvulsif) et l’Elavil® (un antidépresseur tricyclique) : contre les douleurs engendrées par l’atteinte des nerfs
- Baclofen®, Zanaflex® : ce sont des relaxants musculaires qui, associés à des exercices d’étirement en physiothérapie ou en ergothérapie, aident à diminuer la spasticité que certaines personnes ressentent dans certains muscles, et qui peut être douloureuse
- Les antidépresseurs associés à une psychothérapie sont parfois indiqués pour le traitement des symptômes dépressifs liés à la maladie
Traitement de fond :
Plusieurs études ont prouvé que les traitements de fond peuvent diminuer la fréquence des poussées et leur intensité comme indiqué sur le graphique ci-contre.
Ces traitements sont généralement utilisés dans les formes rémittentes de la sclérose en plaques (formes qui évoluent par poussées). Les traitements de fond agissent sur le système immunitaire partant de l’hypothèse suscitée et qui stipule que cette maladie serait d’origine auto-immune. Les traitements les plus répandus sont :
- Les immunosuppresseurs : Seul le mitoxantrone est approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis pour le traitement de la sclérose en plaques réfractaire aux autres traitements, son efficacité reste modeste avec un risque toxique assez élevé
- Les corticostéroïdes : permettent probablement de raccourcir la durée d’une poussée de symptômes, les corticostéroïdes doivent être utilisés avec modération puisqu’à long terme, ils provoquent des effets secondaires importants
- Les immuno-modulateurs : ce sont des substances qui font partie de la famille des interférons bêta (l’interféron ß–1a (Avonex® injecté par voie intramusculaire une fois par semaine et Rebif® injecté par voie sous-cutanée trois fois par semaine) et l’interféron ß–1b (Betaferon® injecté par voie sous-cutanée aux deux jours)). ces substances sont produites naturellement par le corps pour lutter contre certaines infections virales en inhibant la multiplication des virus et en stimulant l’activité de certaines cellules immunitaires. Il a été constaté que ces substances diminuaient d’environ 30 % la fréquence des poussées. Cependant, elles entraînent souvent l’apparition d’un syndrome pseudo-grippal (fièvre, frissons, maux de tête, douleurs musculaires) quelques heures après l’injection durant les trois premiers mois de traitement, effets secondaire qui disparaissent assez rapidement par la suite. Il existe aussi un autre immuno-modulateur, l’acétate de glatiramère (Copaxone®), qui présente moins d’effet indésirables, moins de risque de toxicité mais qui nécessite des injections sous-cutanées quotidiennes
- A l’étude : des recherches sont en cours pour élaborer des facteurs de croissance qui aideraient à restaurer la gaine de myéline entre les crises ou des molécules qui duperaient les anticorps spécifiques qui s’attaquent à la myéline.
Traitements non médicamenteux de la sclérose en plaque :
Traitement d’oxygène en chambre hyperbare :
Au cours de ce traitement, le patient est placé dans un caisson ou il respire de l’oxygène pur à une pression supérieure à la normale. Ce traitement semble surtout améliorer les fonctions de la vessie et de l’intestin. Cependant, aucune des études contrôlées à double insu effectuées dans ce domaine n’a démontré d’effet positif sur les critères d’évaluation objectifs de la maladie
Adaptation de son mode de vie :
- Faire régulièrement de l’exercice : cela améliore la force musculaire chez les personnes atteintes de SEP, le type d’activité choisi doit être adapté aux besoins de la personne et idéalement plaisant cela aide aussi à améliorer le moral des patients
- Eviction du stress : avoir recours à des groupes de soutien, à une psychothérapie ou à des techniques de relaxation peut améliorer le bien-être des patients
- Éviter les infections virales et bactériennes, des infections respiratoires mineures ou des sinusites ont souvent été reportées à l’origine de rechutes.
- Éviter les écarts brutaux de température
- Se reposer, Il est important de préserver son énergie en s’accordant des périodes de repos ou de relaxation, surtout avant une activité étant donné que la fatigue est un des symptômes les plus courants de la sclérose en plaque et qui apparaît souvent dès le début de la maladie
- Éviction de l’alcool, du café et de la cigarette
En tout état de cause, l’abord psychologique et social de la maladie est essentiel.La sclérose en plaques touchant le plus souvent des adultes jeunes, parfaitement lucides, est particulièrement éprouvante. La crainte d’une nouvelle poussée, d’une plus grande perte d’autonomie; cette cassure dans leur vie qui les contraint souvent à rechercher de nouvelles perspectives personnelles et professionnelles, la peur de la perte de leur insertion socio-familiale sont autant de causes à des décompensations dépressives.
Une réponse pour "Sclérose en plaque traitement et prévention"
je suis atteint par la sep et parfois je sens que mes jambes sont trés lourdes et je ne peu pas marcher donner moi des conseils svp