Touts sortes de crise d'épilepsie
Elles sont cependant beaucoup moins fréquentes que les crises de «grand mal». La crise peut simplement être tonique, avec une rigidité des muscles qui maintient les bras et les jambes tendus et qui s’accompagne souvent d’une déviation de la tête et des yeux, L’absence, ou petit mal épileptique, est de diagnostic difficile. C’est une cessation d’activité soudaine et courte. Il arrive qu’elle ne dure que quelques secondes, et pendant ou après la crise, le sujet peut présenter de petits mouvements qui semblent automatiques : machouillements, battements des paupières, caresses. Ce type de crise peut se reproduire jusqu’à cinquante fois par jour ! Mais elles sont parfois si brèves que l’entourage ne s’en aperçoit pas. _ Les absences touchent les enfants épileptiques entre 6 et 14 ans. Ces crises cessent chez un tiers de ces enfants parvenus à l’âge adulte, se maintiennent pour un tiers d’entre eux, et le dernier tiers présente des crises tonico-cloniques.Les crises myocloniques ‘Sont souvent de courte durée et consistent en une secousse musculaire brève idiopathiques). L’épilepsie myoclonique juvénile est une maladie de l’adolescence qui semble d’origine génétique. Les crises commencent après le réveil par une série de secousses musculaires (myoclonies) qui se généralisent parfois en une crise tonico-clonique. La crise atonique provoque un relâchement total des muscles, donc une absence de mouvements. Ce genre de crise survient plutôt chez l’enfant, qui semble alors tomber sans cause apparente.