Romarin
Rosmarinus officinalis L.
Quel est son aspect ?
Le romarin est un sous-arbrisseau vivace, toujours vert, de quelque 75 à 200 cm de haut. Ses rameaux flexibles portent des feuilles linéaires, coriaces, dont la face supérieure est vert foncé, et la face inférieure grisâtre et veloutée, aux bords enroulés. Les fleurs bleu foncé apparaissent à l’aisselle des feuilles. Floraison : juin à août.
Où pousse-t-il ?
Le romarin pousse à l’état sauvage dans le bassin méditerranéen. Il est cultivé en Italie, en Grèce, en Espagne et au Portugal. C’est une plante qui aime les emplacements abrités, secs et ensoleillés, et qui pousse facilement dans les sols humeux des potagers. Le romarin se multiplie par bouturage des anciens plants.
Comment le récolter et le conserver ? Que contient-il?
Les feuilles du romarin sont récoltées, puis mises à sécher à l’ombre. Séchées, elles dégagent une odeur épicée, légèrement camphrée et ont une saveur aromatisée et amère.
Le romarin renferme 1,5 à 2,5 % d’huile essentielle, du cinéol (30 %), du boméol, de l’acétate de bornyle, du camphre, des limonènes ainsi que d’autres composants. Les feuilles renferment aussi 10 % de tanins, de flavonoïdes et de substances amères.
Le romarin en cosmétologie :
Le romarin entre dans la composition de mélanges d’extraits de plantes qui rendent l’eau du bain rafraîchissante, désinfectante et tonifiante. On le retrouve encore dans des produits pour les soins des cheveux. L’extrait ou l’huile essentielle de romarin parfume des savons, des après rasage, des lotions faciales et des shampooings, et sert à la fabrication de certains parfums aux « accents » jeunes. Les masques faciaux au romarin sont efficaces en cas d’inflammations, d’enflures et d’éruptions.
A quoi sert-il encore ?
Le romarin est une des plus anciennes plantes aromatiques connues, dont l’importance thérapeutique n’est pas à sous-estimer. De nombreuses légendes se sont bâties autour de cette plante bienfaisante. Une de ces légendes raconte que la Vierge Marie étendit son manteau bleu sur un buisson de romarin alors qu’elle fuyait vers l’Egypte. Les fleurs de la plante qui étaient blanches à l’époque, devinrent d’un bleu céleste. Actuellement, le romarin n’est plus utilisé qu’en cas de troubles digestifs, dans des liniments stimulants ou comme répulsif (entre autres contre les mites).