Régimes dissociés
Comme leur nom 1’indique, ces régimes séparent lei consommations respectives des différentes catégories alimentaires, soit en fonction des périodes de la journée (matin, midi et soir) ou des jours de la semaine, soit en fonction des catégories alimentaires. Par exemple produits céréaliers et vpo ne peuvent être consommés au cours d’un même repas. Ils se pratiquent dans des cadres alimentaires restrictifs varies.
Les monodiètes, a l’image du « régime Antoine », proposent la consommation d’une seule catégorie alimentaire par jour : viande le premier jour, légumes la deuxième, laitages le troisième, fruits le quatrième, etc. Certaines monodiètes sont plus strictes encore el conseillent la consommation d’un seul aliment ou d’une préparation alimentaire sur une période donnée. C’est le cas du régime ananas (on ne mange que de l’ananas pendant plusieurs jours), du régime raisins, du régime soupe aux choux (équivalent a un jeune hydrique avec un effet Laxatif) ou encore de certains régimes hyper protéines Ces cadres alimentaires sont carencés et, si la perte de poids liée a la fonte de la masse musculaire peut être importante, la reprise pondérale peut l’être tout autant.
Le régime Shelton, lui, dissocie les aliments protidiques des aliments glucidiques, qui ne doivent pas être consommes ensemble au cours du même repas. Plus restrictif, le regimeMontignac dissocie les apports en graisses et ceux en glucides au cours d’un même repas : entre féculents, légumes secs ou pain d’un cote et VPO ou corps gras de l’autre, il faut choisir. Autrement dit: pas de pain avec le fromage ! Les préparations uniques apportant à la fois des protéines, des glucides et des lipides (pâtisserie, steak- frites, sandwich thon-crudité, pates aux carbonari…), sont donc proscrites. A la place, le régime Montignac favorise les repas composes de VPO/corps gras/légumes (poisson, huile d’olive, haricots verts), autorisant l’apport de glucides a index glucidique élève (féculents, pain) seulement deux a trois fois par semaine. Les fruits, eux, sont à consommer en collation. Ce régime provoque une restriction quantitative par diminution des apports énergétiques totaux.
Sous cette présentation marketing de dissociation alimentaire se cache en fait un régime hyper protéine non strict. La seule différence est qu’ils permettent de dévier la pensée restrictive vers un principe d’association, de dissociation ou de rythme, limitant ainsi le sentiment de frustration.
II n’existe à l’heure actuelle aucunes études scientifiques validées par des organisations scientifiques nationales ou intemationales qui reconnaisse les principes de ces pratiques diététiques. Comme pour les régimes hyper protéines, la reprise de poids après la fin du régime peut être aussi impressionnante que la perte.