Quels types d'interventions préventives ? : Les interventions préventives de type psychosocial
Au cours de ces dernières années, plusieurs recherches ont étudié l’ efficacité de différentes interventions préventives. Ces interventions se distinguent par le type d’approche et par le moment où elles- sont proposées: grossesse, accouchement ou post-partum.
Les interventions préventives de type psychosocial
Elles comprennent différentes stratégies éducatives et informative plus ou moins localisées sur la dépression postnatale, comme les groupes de parole pour jeunes parents, les cours de préparation à h naissance, les soutiens à domicile. L’expérience clinique quotidienne indique que ces approches sont utiles. Cependant, leur efficacité préventive sur la DPP n’a pas pu être démontrée de manière satisfaisante et des études à plus grande échelle seraient nécessaires.
Les cours anténataux focalisés sur la DPP ont démontré peu d’effet préventif lorsqu’ils étaient proposés à des groupes de femmes hétérogènes, c’est-à-dire présentant des facteurs de risque très variés. Il semble que les femmes répondent plus favorablement i une prise en charge individuelle qu’à des interventions de groupe durant la période de la maternité.
Le soutien individuel au moment de l’accouchement, par une sage-femme, une infirmière ou une tierce personne, peut s’avérer très bénéfique ponctuellement, mais sans effet préventif sur la DPP.
Une autre stratégie préventive a été étudiée. Elle consiste en une amélioration ou un renforcement des soins habituellement existant dans le post-partum précoce (visite chez son médecin peu après l’accouchement, continuité des soins par une sage-femme). La plupart des résultats sont mitigés, excepté une étude prometteuse portant sur des soins flexibles et individualisés prodigués par des sages-femmes qui incluaient l’utilisation d’une grille spécifique de dépistage de la DPR ».
L’efficacité des stratégies orientées uniquement sur l’information est mal connue. La simple distribution d’informations écrites sur la DPP n’a pas montré d’effet préventif alors qu’une information portant sur les centres de santé disponibles a permis d’aider les femmes à demander et à trouver de l’aide plus rapidement en cas de signes de DPR’.