Quels signifient les brûlures urinaires ?
Le terme de « cystite » est parfois employé pour désigner les brûlures urinaires. En réalité, pour les médecins, la cystite est l’association de trois symptômes :
– les brûlures urinaires ;
– les envies pressantes et fréquentes d’uriner, parfois pour quelques gouttes, le jour et la nuit ;
– un aspect trouble des urines quand on les regarde à la lumière.
Par ailleurs, des douleurs du bas-ventre sont fréquentes avant et après l’émission des urines. Les urines peuvent devenir rougeâtres, sanguinolentes, témoignant de l’inflammation importante de la vessie. En effet, la cystite est une infection microbienne de la partie basse de l’appareil urinaire : la vessie et son canal d’évacuation, l’urètre.
La cystite touche bien plus de femmes que d’hommes.
D’où viennent ces microbes ? Normalement, le gros intestin et le rectum abritent des germes, des colibacilles, non dangereux, appelés « germes saprophytes ».
Dans certaines circonstances, ces colibacilles peuvent devenir virulents, ils passent des voies digestives aux voies urinaires, de l’orifice anal à l’orifice urinaire (les orifices sont proches chez la femme).
La cystite est une maladie bénigne qui guérit sous traitement. En attendant de voir le médecin, il faut boire beaucoup, de 1,5 à 2 1 par jour. Un remède homéopathique calme les brûlures : Cantharis 9 CH, trois granules après chaque émission d’urines. Le médecin conseille une analyse d’urines. Cette analyse nécessite un recueil des urines du matin dans un flacon stérile, après une toilette vaginale. Elle montre les signes de l’infection microbienne :
– des germes nombreux (plus de 100 000/ml) ;
– des leucocytes nombreux (plus de 10 000/ml) ;
– parfois des hématies en grande quantité : c’est du sang en quantité microscopique dans les urines.
Le médecin prescrit un traitement court (un à cinq jours) s’il s’agit d’un premier épisode de cystite. Grâce à l’antibiogramme fourni par le laboratoire, il choisit un antibiotique efficace pour éradiquer le germe en cause.