Quelles solutions pour soigner l'arthrose ?
La vie au quotidien avec de l’arthrose
On sait bien que pour quelqu’un souffrant d’arthrose, chaque geste peut être douloureux, chaque déformation très gênante. Mais que sait celui qui n’a jamais été malade, qui n’a jamais souffert quotidiennement, de ce que ressent un malade?
24 heures de la vie d’un malade
Françoise a 70 ans. Ça fait maintenant bien longtemps que l’arthrose fait partie de sa vie. C’est quelqu’un de très dynamique, qui a décidé que ni son âge ni l’arthrose ne dirigerait sa vie. Pour cela, elle a accepté sa douleur et a appris à la gérer au quotidien.
Dès le réveil, il est très difficile de retrouver une mobilité souple et aisée. Le simple fait de sortir de son lit réveille la douleur au niveau des lombaires; il faut pourtant bien aller prendre son petit déjeuner ! Françoise ne veut pas trop prendre de médicaments de manière soutenue permanente: elle prend quotidiennement un traitement de phytothérapie qu’elle abandonne, deux à trois fois par an lors des crises plus fortes d’arthrose, pour la prise d’anti-inflammatoires.
Ouvrir une porte devient un calvaire le matin : c’est un éclair douloureux qui transperce son coude. De même, elle qui adorait écrire est obligée de délaisser son passe- temps favori car son pouce ne le supporterait pas: cette articulation est, elle aussi, touchée par l’érosion du cartilage et de l’os. La marche est également pénible le matin au réveil. Adieu, les petites courses chez le boulanger et l épicier tôt le matin: lorsque son pied prend une certaine position quand elle marche, c’est un véritable coup de poignard qui remonte dans le dos. Alors, tant pis, c’est beaucoup plus agréable et facile de mu tir plus lard dans la matinée, en effet, Françoise a constaté qu’au bout d’une heure, elle n’avait plus celte sensation d’être « rouillée »: elle sait maintenant que le débrouillage matinal » est une obligation !
Au jour le jour
La journée, c’est plus calme: la douleur s’estompe, même si elle reste présente, comme une gêne un peu sourde, bile se situe toujours aux mêmes endroits (pouces, coudes, lombaires, haut du pied surtout). Et aucune journée ne ressemble à la précédente: il faut s’adapter en fonction de sa forme. La capacité d’adaptation est indispensable pour bien gérer sa maladie: il faut prendre les choses comme elles viennent. Acquérir une certaine philosophie…
Le soir, heureusement, il n’y a pas de recrudescence.
II faudrait dormir à plat mais ce n’est pas toujours évident.
Dans ces cas-là, il n’est pas rare d’adopter une mauvaise position, sur un côté. Et là, le réveil est encore plus douloureux. Mais le plus pénible pour Françoise a été un épisode de sciatique liée à la compression de racines nerveuses par les éperons osseux de l’arthrose. Ces nerfs sortant de la moelle épinière sont écrasés un peu par la prolifération osseuse. Us déclenchent des douleurs très difficiles à supporter. Elles partent de la fesse pour descendre le long de la cuisse (à l’extérieur) puis du mollet et enfin sous le pied jusqu’au pouce. Enfin, ce n’est plus qu’un mauvais souvenir pour elle.
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