Qu’appelle-t-on « coma artificiel » ?: coma artificiel
La douleur atteint parfois une telle intensité que les médecins, pour mieux en traiter la cause, doivent anesthésier complètement leurs patients. Le coma artificiel, encore appelé coma provoqué, est, en termes médicaux, une « simple » sédation. Des anesthésiques ou des hypnotiques,
accompagnés d’analgésiques, sont injectés dans le corps du malade afin qu’il s’endorme, comme avant une opération.
Cette pratique est souvent proposée aux familles lorsque leur parent ne supporte pas, physiologiquement ou psychologiquement, l’intubation par la gorge d’un tuyau qui les relie à un respirateur. À défaut, le patient risque par ses gestes, ses convulsions ou son stress, d’entraver le fonctionnement de la machine, et, in fine, tout le processus thérapeutique.
L’autre raison de provoquer le coma artificiel est liée à la toxicité, pour les poumons, des opiacés tels que la morphine. Ces molécules sont administrées à forte dose aux patients qui souffrent véritablement le martyre. Or, on ne peut limiter cette toxicité qu’en réduisant les quantités d’opiacés, ce qui n’est possible que si le patient est placé en coma artificiel.
La pratique de la sédation n’est pas sans risques. Outre le fait qu’une réaction médicamenteuse particulière peut entraîner la mort du patient, celui-ci garde souvent des séquelles de cette « expérience ». Placé durant des jours ou des semaines sous sédation, l’organisme est immobile. Le sang veineux circule mal, les muscles s’atrophient et des escarres se développent. Nourri par sonde gastrique ou par intraveineuse, l’appareil digestif ne fonctionne plus. Introduits dans le corps, aiguilles, canules et tubes véhiculent en outre des germes qui peuvent déclencher des infections. Enfin, l’« extubation » (l’arrêt du respirateur et l’extraction du tube hors de la gorge) est un moment critique : les médecins espèrent que le cœur saura permettre aux poumons de prendre la relève du respirateur…
Cette pratique est souvent proposée aux familles lorsque leur parent ne supporte pas, physiologiquement ou psychologiquement, l’intubation par la gorge d’un tuyau qui les relie à un respirateur. À défaut, le patient risque par ses gestes, ses convulsions ou son stress, d’entraver le fonctionnement de la machine, et, in fine, tout le processus thérapeutique.
L’autre raison de provoquer le coma artificiel est liée à la toxicité, pour les poumons, des opiacés tels que la morphine. Ces molécules sont administrées à forte dose aux patients qui souffrent véritablement le martyre. Or, on ne peut limiter cette toxicité qu’en réduisant les quantités d’opiacés, ce qui n’est possible que si le patient est placé en coma artificiel.
La pratique de la sédation n’est pas sans risques. Outre le fait qu’une réaction médicamenteuse particulière peut entraîner la mort du patient, celui-ci garde souvent des séquelles de cette « expérience ». Placé durant des jours ou des semaines sous sédation, l’organisme est immobile. Le sang veineux circule mal, les muscles s’atrophient et des escarres se développent. Nourri par sonde gastrique ou par intraveineuse, l’appareil digestif ne fonctionne plus. Introduits dans le corps, aiguilles, canules et tubes véhiculent en outre des germes qui peuvent déclencher des infections. Enfin, l’« extubation » (l’arrêt du respirateur et l’extraction du tube hors de la gorge) est un moment critique : les médecins espèrent que le cœur saura permettre aux poumons de prendre la relève du respirateur…
Vidéo : Qu’appelle-t-on « coma artificiel » ?
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