Prévention des accidents de la circulation
Fléau des temps modernes contre lequel d’importants moyens de lutte ont été mis en place, les accidents de la route sont en régression gràve à l&information et à l&éducation des usagers.
Les accidents de la route
- En 1995, 8412 personnes ont perdu la vie sur la route, contre 8533 en 1994, ce qui représente une baisse de 1,4 % et confirme la tendance enregistrée ces dernières années. Dans le mêmetemps, le nombre des blessés graves diminuait lui aussi, de 3,1 %, alors que celui des blessés légers augmentait de 1,3 %.
- Si ces résultats permettent un certain optimisme, puisque ces chiffres sont les plus bas enregistrés depuis des années alors que le trafic et le nombre de véhicules n’ont cessé d’augmenter, il reste qu’ils sont encore trop élevés et représentent une véritable hécatombe qui ne doit pas être vécue comme une fatalité.La Francereste, en effet, en Europe, l’un des pays où la route est la plus dangereuse.
Les moyens de lutte
- Le port obligatoire des ceintures de sécurité à l’avant puis à l’arrière, les dispositifs adaptés pour les enfants jusqu’à 10 ans, la lutte contre l’alcool au volant avec les baisses successives du taux d’alcool dans le sang autorisé chez un conducteur à 0,80 g/L puis à 0,50 g/L, les limitations de vitesse sont les principaux arguments habituellement mis en avant pour expliquer les progrès obtenus.
- Les campagnes d’information des usagers, les efforts d’éducation de la population et un important arsenal répressif, qui s’est concrétisé par la mise en place du permis de conduire « à points », ont certainement grandement participé à la prise de conscience vis-à-vis des dangers de la route.
- Il ne faut pas négliger l’efficacité de mesures comme le port du casque obligatoire pour les deux-roues à moteur, la construction de nouvelles autoroutes (moins dangereuses que les routes), l’aménagement de nombreux secteurs dangereux (les « points noirs »), la généralisation des giratoires dans les carrefours, l’amélioration de la technologie de l’automobile, avec l’apparition des habitacles indéformables, des carrosseries renforcées, du freinage ABS, de l’airbag, des éclairages halogènes, etc.
Information et éducation des usagers
- La séparation des trafics, c’est-à-dire des trois modes de circulation, serait la solution idéale. Mais en attendant il faut que tous apprennent à circuler ensemble.
- Les piétons sont les plus vulnérables des usagers ; c’est vrai pour les personnes âgées, dont les réactions sont souvent imprévisibles, et pour les enfants, inconscients du danger. C’est aux parents d’« apprendre la rue aux enfants ».
- Les utilisateurs de deux-roues, deux fois plus exposés que les automobilistes aux accidents mortels, doivent redoubler de vigilance. Le plus dangereux et le plus utilisé reste le cyclomoteur. Là encore, c’est aux parents de former le jeune à l’utilisation de son cyclomoteur.