Pourquoi une IVG?
Malgré la diffusion de toutes les méthodes contraceptives et les explications données par le personnel médical, on estime à deux cent mille le nombre d’IVG pratiquées tous les ans en France. A ce chiffre, il convient d’ajouter les cinq mille femmes qui se font avorter à l’étranger, à cause du dépassement du délai légal.
Parmi les étudiantes, 9 % ont eu recours à une IVG.
Certaines étudiantes n’avaient pas de contraception, certaines ont oublié leur pilule, d’autres ont subi un accident de préservatif (déchirure). De plus, elles ignoraient la « pilule du lendemain » en contraception d’urgence.
La loi votée en 2001 peut modifier les statistiques :
- les mineures peuvent obtenir une ordonnance de contraception sans autorisation des parents ;
- les mineures ne sont pas obligées d’avoir l’autorisation parentale pour subir une IVG. Une personne majeure accompagnante suffit ;
- le délai légal pour pratiquer une IVG passe de dix à douze semaines de grossesse.
La première démarche consiste à consulter un médecin qui va confirmer la grossesse et adresser la jeune femme à un centre d’IVG agréé (hôpital ou clinique).
Un entretien avec un conseiller familial ou une assistante sociale est obligatoire, de même qu’un délai de réflexion de sept jours (qui peut être exceptionnellement raccourci à deux jours).
La demande d’IVG est alors renouvelée au cours d’une deuxième consultation médicale : le gynécologue donne des informations pratiques sur la technique d’IVG et sur les modes de contraception à suivre par la suite.