Pourquoi certains hommes sont-ils chauves ?
Les poils aiment être sollicités par les hormones mâles. Lorsqu’ils le sont un peu trop, même les femmes peuvent avoir de la barbe . Mais, lorsqu’ils le sont beaucoup trop, ils tombent. L’équilibre général de l’organisme repose en efffet sur un réglage très fin des hormones qui en régulent les fonctions.
Le cycle de vie d’un cheveu ne peut être renouvelé qu’une grosse vingtaine de fois, 25 le plus souvent. Comme il est commandé par des hormones androgéniques (mâles), en particulier du DHT (dihydrotestostérone), un dérivé de la testostérone, il est accéléré si leur taux augmente. Les cheveux sont alors renouvelés plus vite: ils tombent plus souvent. Parvenus en fin de cycle, les follicules ne produisent plus que des cheveux de plus en plus fins, puis du duvet, et enfin plus rien du tout. La calvitie s’installe, définitivement.
La synthèse des hormones étant fixée génétiquement, la calvitie s’hérite. « Messieurs, si vos pères sont chauves,
vous le serez sans doute ! » Elle peut toutefois survenir à la suite de soucis médicaux (dysfonctionnement des surrénales, des testicules, de la thyroïde) ou psychologiques (angoisses profondes) qui peuvent influer sur la synthèse des hormones mâles. Des carences en vitamines H et B6 ou en fer entrent aussi en compte, ainsi que la prise de certains dopants, tels que les amphétamines, ou médicaments (les anticoagulants notamment).
Les cas de calvitie chez les femmes sont rares parce que celles-ci produisent naturellement bien moins d’hormones mâles. Toutefois, après la ménopause , ce taux augmente par rapport à leur propre production d’hormones sexuelles. Chez les sujets dont les follicules pileux sont particulièrement hormonosensibles (un caractère sans doute génétique lui aussi), cela peut entraîner une calvitie, plus difficile à supporter que la forme masculine car elle s’installe par diminution globale de l’épaisseur de la masse chevelue, et non par tonsures ou par « plaques ».
Une greffe de follicules pileux fonctionnels, prélevés sur les parties chevelues du crâne ou développés à partir de cellules souches, pourrait permettre de vaincre la calvitie. Les recherches en la matière n’ont toutefois guère avancé. Quant à la spironolactone, médicament prescrit dans les pays anglo-saxons contre la calvitie et l’hirsutisme, elle n’est autre qu’un diurétique dédié au traitement de l’hypertension. Les effets antiandrogéniques favorables à la pousse des cheveux n’apparaissent qu’à fortes doses et au bout de plusieurs mois, d’où des effets secondaires possibles. En outre, le traitement est réversible… Dès qu’on arrête le médicament, les cheveux retombent. Comme les produits à base de minoxydil, la spironolactone n’est véritablement efficace qu’aux stades précoces de la calvitie.
Le cycle de vie d’un cheveu ne peut être renouvelé qu’une grosse vingtaine de fois, 25 le plus souvent. Comme il est commandé par des hormones androgéniques (mâles), en particulier du DHT (dihydrotestostérone), un dérivé de la testostérone, il est accéléré si leur taux augmente. Les cheveux sont alors renouvelés plus vite: ils tombent plus souvent. Parvenus en fin de cycle, les follicules ne produisent plus que des cheveux de plus en plus fins, puis du duvet, et enfin plus rien du tout. La calvitie s’installe, définitivement.
La synthèse des hormones étant fixée génétiquement, la calvitie s’hérite. « Messieurs, si vos pères sont chauves,
vous le serez sans doute ! » Elle peut toutefois survenir à la suite de soucis médicaux (dysfonctionnement des surrénales, des testicules, de la thyroïde) ou psychologiques (angoisses profondes) qui peuvent influer sur la synthèse des hormones mâles. Des carences en vitamines H et B6 ou en fer entrent aussi en compte, ainsi que la prise de certains dopants, tels que les amphétamines, ou médicaments (les anticoagulants notamment).
Les cas de calvitie chez les femmes sont rares parce que celles-ci produisent naturellement bien moins d’hormones mâles. Toutefois, après la ménopause , ce taux augmente par rapport à leur propre production d’hormones sexuelles. Chez les sujets dont les follicules pileux sont particulièrement hormonosensibles (un caractère sans doute génétique lui aussi), cela peut entraîner une calvitie, plus difficile à supporter que la forme masculine car elle s’installe par diminution globale de l’épaisseur de la masse chevelue, et non par tonsures ou par « plaques ».
Une greffe de follicules pileux fonctionnels, prélevés sur les parties chevelues du crâne ou développés à partir de cellules souches, pourrait permettre de vaincre la calvitie. Les recherches en la matière n’ont toutefois guère avancé. Quant à la spironolactone, médicament prescrit dans les pays anglo-saxons contre la calvitie et l’hirsutisme, elle n’est autre qu’un diurétique dédié au traitement de l’hypertension. Les effets antiandrogéniques favorables à la pousse des cheveux n’apparaissent qu’à fortes doses et au bout de plusieurs mois, d’où des effets secondaires possibles. En outre, le traitement est réversible… Dès qu’on arrête le médicament, les cheveux retombent. Comme les produits à base de minoxydil, la spironolactone n’est véritablement efficace qu’aux stades précoces de la calvitie.