Pour la surveillance biologique doit-on préférer les dosages urinaires ou les dosages plasmatiques ?
- Les dosages plasmatiques sont jugés favorablement par les patientes car ils évitent la contrainte de la collecte d’urines et de ce point de vue sont supérieurs en acceptabilité et en confort.
Un inconvénient est que le dosage plasmatique urgent est encore réalisé par un nombre restreint de laboratoires.
- Chaque dosage a ses impératifs d’horaire:
- pour le dosage urinaire, il y a intérêt à faire la piqûre d’HMG le matin.
- pour le dosage plasmatique, il y a intérêt à faire la piqûre d’HMG le soir (ce qui n’est pas toujours facile chez une patiente ambulatoire).
- Les taux urinaires sont en retard de 12 à 24 h sur les taux plasmatiques. On en tient compte dans l’appréciation des résultats.
- En utilisant la surveillance urinaire on se règle sur la valeur absolue du chiffre de la journée. En utilisant les dosages plasmatiques, on doit en plus tenir compte:
- de la vitesse d’accroissement des taux (une montée rapide de la courbe des taux indique un risque prochain d’hyperstimulation),
- de l’intervalle de temps entre le taux d’E2 plasmatique maximum et l’injection d’HCG. Lorsque l’HCG est injecté après un intervalle de 24 heures, on doit avoir obtenu un taux d’estradiol plus élevé que si l’HCG est injecté dans les 24 heures suivant la dernière injection d’HMG.