Plus de sécurité pour le consommateur des des compléments alimentaires
Selon la directive européenne, l’étiquetage des compléments alimentaires, leur présentation et la publicité qui en est faite n’attribuent pas à ces produits des propriétés de prévention, de traitement ou de guérison d’une maladie humaine ni n’évoquent ces propriétés. En clair, les compléments alimentaires ne peuvent revendiquer une activité de traitement d’une maladie. Ils ont, en revanche, le droit d’alléguer des effets nutritionnels et/ou des propriétés physiologiques.
Les différentes allégations que l’on doit trouver sur l’emballage sont les suivantes :
— l’allégation nutritionnelle informe sur le contenu (par exemple, le pourcentage de matières grasses);
— l’allégation fonctionnelle informe sur les effets du contenu (par exemple, le calcium participe au capital osseux) ;
— l’allégation de santé informe sur le maintien d’un certain état de santé (par rapport à la prévention des maladies cardio-vasculaires) ;
— l’allégation thérapeutique informe sur la régression d’un état pathologique (c’est-à-dire qui permet la guérison des infections).
Cette directive apporte plus de sécurité au consommateur car il existe une liste positive de vitamines et de minéraux autorisés après évaluation scientifique. Donc, tout ce qui ne figure pas dans cette liste est, par définition, interdit. Enfin, des critères stricts sont définis en matière de pureté des vitamines et des minéraux utilisés.L’étiquetage doit être complet : toutes les substances présentes dans le complément doivent figurer sur l’emballage. Cela doit permettre au consommateur de détecter la présence d’une substance à laquelle il serait allergique. Un avertissement selon lequel le produit ne doit pas se substituer à une alimentation diversifiée doit également figurer sur l’emballage. Il en est de même pour la traçabilité des ingrédients. Les consommateurs européens étant opposés aux aliments OGM, il est important que la réglementation le signale.