Nouvelles médecines anti-âge : Arthrose, douleurs chroniques et vieillissement
L’exercice physique, notamment les exercices d’étirement (stretching) est bien entendu recommandé, à condition que ces exercices soient réguliers et sans efforts trop importants qui risqueraient d’entraîner des lésions musculaires et/ou ostéo-articulaires.
Nous pouvons bouger grâce à nos muscles qui se contractent. Ces muscles utilisent l’oxygène pour brûler les graisses ou les sucres dans des millions de centrales énergétiques appelées mitochondries, situées dans chaque cellule et permettant la production d’énergie qui va permettre la contraction. Lorsqu’on pratique de l’exercice physique, on doit produire plus d’énergie dans les muscles, en brûlant des graisses ou du glucose.
Le plus souvent, les muscles utilisent les graisses, sauf en cas d’exercice plus important et prolongé, où ils vont plutôt brûler des sucres. Ainsi, si on pratique des exercices de faible intensité, on va surtout brûler des graisses, tandis que des efforts physiques plus soutenus vont surtout brûler des sucres. C’est dire l’importance de surveiller son rythme cardiaque durant l’exercice physique, notamment avec un tachymètre, permettant de contrôler qu’on ne dépasse pas une fréquence cardiaque donnée, de 110 en moyenne si l’on a la cinquantaine, et de 100 par minute, si on a plus de soixante ans.
À partir d’un certain âge, on ressent notamment une certaine raideur et/ ou une douleur au niveau des genoux, des hanches, des épaules et du dos, du fait de l’arthrose. Cela ne doit pourtant pas empêcher de continuer certains mouvements de gymnastique douce, car c’est encore le meilleur moyen de lutter contre ces symptômes.
Définition de l’arthrose
L’arthrose est l’usure du cartilage articulaire, limitant le glissement normal des surfaces articulaires au niveau des extrémités osseuses. Elle se localise surtout au niveau des articulations les plus actives : genoux, mains, hanches et colonne vertébrale. Au genou par exemple, l’extrémité inférieure du fémur, l’extrémité supérieure du tibia et la face postérieure de la rotule sont recouverts d’une couche de cartilage. L’arthrose y touche surtout les femmes à partir de la cinquantaine. L’os sous-jacent au cartilage s’érode et se condense sous forme de formations osseuses, les « ostéophytes ». Ainsi, 80 % des personnes de plus de 65 ans présentent des signes d’arthrose.
La douleur à la mobilisation de l’articulation est le principal symptôme de l’arthrose, avant l’apparition de la raideur, caractérisée par une limitation des mouvements que ce soit l’extension ou la flexion. Parfois, des craquements, ressauts ou bruits secs peuvent également se manifester. Ces symptômes correspondent souvent à une chondrolyse, une destruction du cartilage, du fait de son usure progressive.
Mais, en dehors de l’exercice régulier et pratiqué à bon escient, une supplémentation en micronutriments : MVAP (Minéraux, Vitamines, Acides aminés et Phytonutriments) peut être des plus utiles, tant par une action sur les articulations elles-mêmes que sur la douleur chronique liée à l’arthrose, en améliorant la lubrification et la flexibilité des articulations et en favorisant la reconstruction du cartilage.
Bien entendu, les micronutriments ne font que retarder l’évolution et n’empêcheront souvent pas de devoir recourir aux traitements rhumatologiques classiques : anti-inflammatoires, par voie buccale ou en infiltration, kinésithérapie, voire même parfois chirurgie.
Nous allons les envisager successivement:
– par leur action nutritive sur les cartilages (Glucosamine sulfate, Chondroïtine sulfate, MSM)
– par leur action anti-inflammatoire,
– par leur action antalgique.