Mon incorrigible optimisme
Je sais, vous qui connaissez de longue date mon incorrigible optimisme, vous allez penser que je prends mes désirs pour des réalités. Mais on peut toujours rêver… Surtout, comme c’est désormais mon cas, lorsqu’on accepte sereinement, après tant d’années de complexes et d’insatisfactions, de faire enfin coïncider son apparence avec le regard lucide que l’on porte sur soi.. !
Ce regard-là tiendrait pour une imposture mon image en « pseudo-jeune » factice et trafiquée. Mais il ne me reconnaîtrait pas davantage en vieille dame façon contes illustrés du XIXe siècle, pelotonnée dans un châle tricoté, avec un petit chignon gris, mangeant un bol de soupe au coin du feu…
Être pleinement une femme « de son âge » ne signifie pas seulement prendre en compte le nombre d’années que comptabilise l’état-civil, mais aussi l’époque où on les vit… En ce sens, « notre âge » c’est le xxe et le xxie siècle, et il serait dommage d’en bouder les acquis.
Ce qui me mobilise maintenant, c’est d’être une dame d’un âge certain, mais à la façon d’aujourd’hui.
Pour cela, reste à faire, chaque jour, un travail passionnant : trouver l’équilibre entre ces âges intérieur et extérieur. Pour y parvenir, nul besoin de sérum miracle : juste un tête-à-tête lucide avec soi- même.
Cela dit, j’ai bien envie de vous rappeler un dernier conseil, qui découle de tout ce qui précède : en matière d’apparence ou de transformation physique, après avoir étudié la question sous toutes ses coutures, comme dans ce livre, faites prévaloir un seul critère : ni le souhait de vous conformer à un modèle, ni même celui de séduire, seulement la vérité de votre envie à vous, pour le plaisir que vous en espérez.