Mieux gérer la santé par l'alimentation : Le déclin de la consommation de glucides
L’homme occidental du début du xxie siècle consomme beaucoup moins d’aliments glucidiques complexes que ses grands- parents ou arrière-grands-parents nés au début du XXe siècle, mais davantage de produits sucrés. Il ne semble pas que la consommation du glucose par le cerveau humain ait pu bien changer. Deux raisons principales expliquent la forte réduction de consommation de pain, de pommes de terre ou de légumes secs chez nos contemporains. La première origine de ce changement a résulté de la surabondance en produits sucrés, en matières grasses et en produits animaux de l’offre alimentaire, ce qui a poussé le consommateur à délaisser les produits végétaux traditionnels. La seconde explication est liée au développement actuel de la sédentarité. Le travail manuel comme tout exercice physique augmentent fortement la consommation du glucose par les muscles, même si les matières grasses via les acides gras jouent un rôle important dans l’entretien de l’effort physique de longue durée. D’ailleurs, si la glycémie chute trop fortement, la capacité d’effort physique s’effondre. Heureusement, l’entraînement physique peut contribuer à réduire très fortement l’utilisation du glucose, au profit des acides gras ; grâce à cette mobilisation lipidique, l’effort est plus durable, moins épuisant, moins générateur d’espèces oxygénées réactives et de radicaux libres. Les travailleurs manuels qui nous ont précédés auraient pu bénéficier d’une meilleure nutrition lipidique, mais les huiles végétales étaient bien peu disponibles, et même les sources de graisses saturées animales étaient limitées. Il est compréhensible qu’ils aient eu besoin de manger jusqu’à un kilo de pain pour soutenir l’immensité et la permanence de leur effort physique, mais cette alimentation monotone était peu adaptée à leurs besoins.
davantage de produits sucrés. Il ne semble pas que la consommation du glucose par le cerveau humain ait pu bien changer. Deux raisons principales expliquent la forte réduction de consommation de pain, de pommes de terre ou de légumes secs chez nos contemporains. La première origine de ce changement a résulté de la surabondance en produits sucrés, en matières grasses et en produits animaux de l’offre alimentaire, ce qui a poussé le consommateur à délaisser les produits végétaux traditionnels. La seconde explication est liée au développement actuel de la sédentarité. Le travail manuel comme tout exercice physique augmentent fortement la consommation du glucose par les muscles, même si les matières grasses via les acides gras jouent un rôle important dans l’entretien de l’effort physique de longue durée. D’ailleurs, si la glycémie chute trop fortement, la capacité d’effort physique s’effondre. Heureusement, l’entraînement physique peut contribuer à réduire très fortement l’utilisation du glucose, au profit des acides gras ; grâce à cette mobilisation lipidique, l’effort est plus durable, moins épuisant, moins générateur d’espèces oxygénées réactives et de radicaux libres. Les travailleurs manuels qui nous ont précédés auraient pu bénéficier d’une meilleure nutrition lipidique, mais les huiles végétales étaient bien peu disponibles, et même les sources de graisses saturées animales étaient limitées. Il est compréhensible qu’ils aient eu besoin de manger jusqu’à un kilo de pain pour soutenir l’immensité et la permanence de leur effort physique, mais cette alimentation monotone était peu adaptée à leurs besoins.