Généralités sur l'esthétique
Introduction
L’être humain est unique dans son genre et aucune personne ne ressemble à l’autre à moins qu’on soit de vrais jumeaux.
Cette différence d’image de notre corps est source d’insatisfaction pour de nombreuses personnes, cette insatisfaction va du simple mécontentement à la véritable dépression et au refus total de son corps et un cercle vicieux se constitue aggravant encore la situation.
La chirurgie esthétique vient combler ce déficit en rompant le cercle vicieux et modifie notre corps suivant nos préférences.
La chirurgie esthétique, branche de la chirurgie plastique, ne représente qu’un faible pourcentage de l’activité des hôpitaux publics et universitaires à l’inverse des cliniques, cabinets privés et centres d’esthétiques qui trouvent dans cette chirurgie une véritable source inépuisable d’argent.
La chirurgie qui a résolue les problèmes les plus délicats en médecine et qui a sauvée tant de vie humaine s’attaque maintenant à la personne dans son état « normale » pour faire parfois des miracles grâce aux chirurgiens doués et habilités à cette chirurgie.
Séduisante en théorie cette chirurgie est non dénuée de risque et la décision dois être murement réfléchie.
Dimension psychologique du changement
L’image de soi est un élément important de l’équilibre psychologique
L’apparence conditionne en effet le premier jugement que l’on se fait d’une personne, le regard de l’autre est un « reflet ».
La chirurgie plastique a donc un grand rôle dans la guérison de maladies ou d’accidents défigurants.
Mais elle peut aussi être voulue non pas en tant que soin réparateur, mais par volonté de changer d’apparence .
C’est alors un problème qui peut être complexe :
- une personne est-elle « mal dans sa peau » parce que son apparence ne correspond pas à son idée
- ou bien la personne attribue-t-elle son mal-être à son apparence alors qu’il y a une autre cause ?
C’est le concept du corps écran où l’aspect physique décrit et vécu comme une difformité qui cache en fait un lourd problème psychologique, c’est aussi en psychiatrie ce que l’on nomme la dysmorphophobie
Recourir à la chirurgie esthétique doit être une décision mûrement réfléchie ; analyser ses motivations, ne pas agir sous la pression, avoir des objectifs réalistes afin d’éviter toute déception à l’arrivée sont quelques règles à respecter.
Une première consultation avec un médecin vous permettra de réfléchir de manière plus objective au bien-fondé de votre demande.
Les opérations réalisées en esthétique
Touchant presque toutes les régions anatomiques du corps, excepté l’intérieur du crâne, du thorax et de l’abdomen, la chirurgie esthétique a un champ d’action très vaste:
- Seins
- Paupières
- Lèvres
- Ventre, Fesses
- Cheveux
- Oreilles
- Chirurgie de l’intime sont tous du domaine privilégiés de la chirurgie esthétique
- …etc
Les méthodes diffèrent selon les habitudes du chirurgien, du type de la chirurgie et même du budget à investir, ainsi on peut recourir par exemple soit:
- aux implants mammaires
- soit encore mieux à l’acide hyaluronique qui est une nouvelle technique non chirurgical pour augmenter le volume des seins.
En ce qui concerne les rides le botox et le lifting sont les techniques les plus utilisées.
- La blépharoplastie consiste à éliminer chirurgicalement l’excès de peau et de graisse dans la partie interne des paupières supérieures ou sous les paupières inférieures accumulés au fur et à mesure du temps qui passe pour ainsi obtenir un regard plus expressif.
- La rhinoplastie est très certainement l’une des opérations vedettes de la chirurgie esthétique,plus que toute autre opération.
- La liposuccion : aspiration des excès de graisse sous-cutanée est aussi l’une des opérations les plus utilisées et dont les résultats sont les plus spectaculaires et c’est aussi l’opération qui comporte le plus de risque.
- La plastie abdominale : pour corriger un ventre abimé
Les indications de la chirurgie esthétique
Se faire opérer est une décision qui n’est pas facile à prendre et implique la connaissance des risques inhérents à cette chirurgie.
la décision final ne doit en aucun cas appartenir à la personne mais doit appartenir au chirurgien qui seul juge de l’opérabilité et estime les risques encourus et les bénéfices escomptés.
L’objectif de cette chirurgie ne doit pas être démesurer et surtout doit être réaliste pour qu’on ne bascule pas de l’esthétique vers la mutilation.
Une première consultation est nécessaire pour bien étudier tout ses points et aider le patient à trouver ses repères et non pas toujours encourager pour des raisons financière car des complications peuvent toujours surgir si le risque n’est pas bien calculé et ils peuvent même engager le pronostic vital.
Les complications de la chirurgie esthétique
Comme toute chirurgie le risque zéro n’existe pas et doit toujours être bien calculé
Si la chirurgie esthétique comporte le moindre risque de toute les chirurgies, l’impact psychologique est très accentué car déjà la personne qui est bien portante et a eu beaucoup de mal à décider de se faire opérer, se trouve malade ce qui crée chez ces personnes un sentiment de regret et de culpabilité pour ne pas accepter leur état naturel en plus de la haine qui se construit chez ces personnes envers les médecins et la médecine en général.
Si en amont tout a été préparé correctement, le mauvais résultat peut découler d’une faute du praticien. Il s’agit soit d’une erreur d’indication, soit d’une erreur technique.
Certes le résultat est chirurgien dépendant et ceux qui sont réputés être bon sont en général les meilleurs car en plus de l’ habilité du chirurgien le coté artistique est requis dans ce genre de métier ce qui n’est pas donner a tout le monde.
Pour ce qui est des complications en voici quelques unes :
Les cicatrices
Après tout traumatisme chirurgical, survient une phase inflammatoire de guérison. Suite à la rougeur de la cicatrice, nous rencontrons une infiltration des tissus environnants par les œdèmes; ceux-ci sont heureusement temporaires et dureront suivant le cas de 1 à 6 mois et même 12 mois dans certaines situations.
Risques généraux
- Œdème (tuméfaction) et ecchymoses (bleus) : phénomènes bénins quasi constants, mais dont l’importance est imprévisible. Disparaissent spontanément en quelques semaines.
- Hyperpigmentation : suite à des ecchymoses ayant mis longtemps à se résorber, des taches ou hyperpigmentations locales peuvent se former, et mettre plusieurs mois à disparaître.
Il est alors important de les protéger du soleil, sinon elles peuvent persister voire s’accentuer pendant une année ou plus. - Hémorragie, hématome ou sérome: complications possibles, pouvant nécessiter une reprise chirurgicale (parfois en urgence) pour arrêter le saignement ou évacuer une accumulation interne de sang (hématome) ou d’épanchement lymphatique (sérome).
La nécessité d’une transfusion sanguine est exceptionnelle. - Infection :
Peut aller d’une petite surinfection locale autour d’un fil de suture, banale et fréquente, à une dermo-hypodermite, voire à un abcès (beaucoup plus rare) pouvant nécessiter un drainage chirurgical ou un traitement antibiotique. Les séquelles sont habituellement une cicatrice élargie.
Une forme rarissime d’infection est la fascéite nécrosante, nécessitant un traitement antibiotique et l’excision des tissus infectés.
- Altération de la sensibilité : de petites terminaisons nerveuses cutanées sont inévitablement sectionnées lors d’une procédure chirurgicale. La personne peut ressentir une diminution de la sensibilité (engourdissement), voire même une sensibilité augmentée (hyperesthésie) transitoire dans la zone opérée.
La repousse nerveuse étant lente, ces phénomènes disparaissent pour la plupart après plusieurs mois (3 à 6 mois en général). - Déhiscence (ouverture) de la plaie suite au lâchage des sutures.
- Thrombose veineuse
- Embolie pulmonaire : suite à une immobilisation, le sang stagnant dans les veines des membres inférieurs peut mener à la formation d’un caillot, principalement au niveau des mollets.
Si un caillot s’est formé, il peut se détacher et « remonter » en direction du cœur, où il sera projeté vers les vaisseaux pulmonaires : c’est l’embolie pulmonaire, complication grave, parfois mortelle.
Il existe des moyens préventifs : mobilisation précoce après la chirurgie, bas de contention, prophylaxie anti-coagulante sous-cutanée (injection), à adapter en fonction des antécédents personnels. - Nécrose cutanée : mort d’une partie de la peau par manque d’apport sanguin adéquat.
Rare, peut survenir après un décollement cutané important. Nettement favorisée par le tabagisme actif. Peut nécessiter une nouvelle intervention.
Les risques et complications listées ci-dessus sont communs à toute intervention chirurgicale. D’autres risques peuvent être liés à une intervention en particulier. Votre chirurgien vous en informera lors de la consultation.
Conclusion
Il ne faut pas banaliser le faite de se faire opérer mais au contraire la décision devrait être murement réfléchie .
il faut aussi être très réaliste et craindre le bistouri, très redoutable si jamais on dépasse une certaine limite d’excision.
Certaines personnes n’ont pas pu se reconnaitre au réveil après qu’ils ont fait des opérations d’esthétiques trés poussées. C’est comme si l’image même du corps a été détruite.
Nous insistons sur la valeur morale qui fait la différence entre les êtres humains et non l’aspect physique.
Accepter un « défaut corporel» revient à accepter sois même en ayant une forte personnalité, néanmoins le recours à la chirurgie esthétique peut s’avérer utile dans certaines situations.
Vidéo : Généralités sur l’esthétique
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