L'ostéoporose : Les facteurs de risque
– les antécédents familiaux ou personnels de fracture : ainsi l’existence d’une fracture du col fémoral chez la mère d’une patiente double son risque de présenter elle aussi une fracture de ce type. Cela illustre le facteur génétique (hérédité, sexe, ethnie) dont la part exacte est difficile à apprécier scientifiquement. Le risque individuel d’une récidive après un premier tassement vertébral est multiplié par 8 à densité égale ;
- la carence œstrogénique : il s’agit de la ménopause précoce, médicale ou chirurgicale, et des périodes d’aménorrhée prolongée par exemple chez les sportives de haut niveau ou les patientes atteintes d’une anorexie mentale ;
- des facteurs nutritionnels : apports caloriques faibles, carence en vitamine D, alcoolisme, tabagisme ;
- inactivité ou immobilisation ;
- un faible poids ou un indice de masse corporelle < 19 kg/m2 ;
- un antécédent d’hyperthyroïdie ;
- un usage prolongé des glucocorticoïdes.
Les facteurs de risque de chute
Il s’agit de :
- l’altération des fonctions musculaires : on peut les apprécier d’après la vitesse de marche ou la capacité à se lever d’une chaise ;
- l’altération de la vue ;
- l’utilisation actuelle de benzodiazépines à demi-vie longue.
Il faut également signaler l’existence d’un facteur protecteur du risque de fractures : la prise de poids à partir de l’âge de 25 ans, facteur vraisemblablement lié à un statut œstrogénique plus favorable, et à la stimulation mécanique du squelette ainsi induite.