L'ostéoporose : Le suivi ostéodensitométrique
L’ostéodensitométrie est l’examen le plus utilisé pour le suivi thérapeutique. Il permet d’évaluer l’évolution de la densité minérale osseuse et d’identifier les patients dont l’absorption digestive ou la complaisance est faible ainsi que les sujets ne répondant pas au traitement. En pratique, il faut distinguer le suivi densitométrique chez les patients non traités et traités.
Chez les patients non traités : la répétition des mesures dans le but d’apprécier la vitesse individuelle de perte osseuse au début de la ménopause n’apparaît pas justifiée. Cependant, un deuxième examen peut être proposé, non pas pour apprécier le taux de perte, mais pour réévaluer le risque fracturaire, en particulier chez les femmes à risque intermédiaire ( T-score en péri-ménopause voisin de – 1). Dans cette indication, un intervalle minimum de cinq ans serait à respecter entre les deux examens.
Chez les patients traités : le but du suivi est d’apprécier la réponse densitométrique à un traitement (le critère d’efficacité restant l’absence de fracture). Pour les traitements préventifs et curatifs, notamment de type anti-ostéoclastique, les variations annuelles sont quantitativement faibles, de même ordre de grandeur que la reproductibilité de la méthode, comme c’est le cas avec le raloxifene et les bisphosphonates.
En pratique, chez les sujets traités par la parathormone ou le ranelate de strontium on réalise volontiers un contrôle ostéoden- sitométrique après un an de traitement puis ensuite tous les deux ans pour s’assurer de la complaisance et de la réponse thérapeutique, le résultat constituant Lin encouragement et une motivation supplémentaire à la poursuite du traitement.