Les traitements parallèles des cancers
Les raisons de l’intérêt massif pour les traitements non conventionnels des cancers sont nombreuses. Malgré d’indéniables succès obtenus avec certains cancers, succès se traduisant par des années de vie gagnées sur la maladie ou même des guérisons définitives, les traitements conventionnels se montrent encore peu efficaces dans bon nombre d’affections cancéreuses, et ce d’autant qu’il s’agit de cancers avancés. D’autre part, la plupart des traitements classiques sont agressifs pour l’organisme : chirurgie mutilante, chimiothérapie difficilement supportable aux effets secondaires non négligeables…
Ceux qui pratiquent les thérapies anticancéreuses non conventionnelles vont du personnage charismatique sans formation médicale aucune au spécialiste hautement qualifié, du guérisseur local au médecin généraliste marginal, en passant par les adeptes de tel ou tel courant spiritualiste. Si certains de ces thérapeutes agissent en toute sincérité, d’autres semblent être mus par des motivations essentiellement lucratives au détriment de la bonne foi de leurs patients. Avant de passer en revue quelques-unes des principales thérapies anticancéreuses parallèles, il est indispensable de rappeler brièvement ce que sont les cancers, comment ils se diagnostiquent ainsi que la variabilité de leur pronostic selon qu’ils sont traités à un stade précoce ou tardif.
Rappel sur la nature des cancers
Les cancers sont des maladies extrêmement fréquentes, rencontrées dans tous les pays du monde. En Occident, un homme sur quatre et une femme sur cinq en seront atteints à un moment ou un autre de leur vie.
Le cancer désigne la prolifération anormale de cellules déréglées dans un organe (poumon, sein, foie, prostate, côlon, utérus, etc.) ou dans le sang (leucémies). Dans un organe, un cancer se manifeste par la formation d’une masse de cellules invasives, la tumeur maligne.
Le diagnostic de certitude d’un cancer repose sur l’examen au microscope d’un prélèvement de cellules (biopsie) qui permet d’affirmer l’existence des signes cellulaires de la cancérisation. En effet, de nombreuses tumeurs, dites bénignes, sont de bon pronostic et n’envahissent pas l’organisme. Tumeur n’est pas synonyme de cancer ! La plupart des cancers, dépistés à un stade relativement précoce, peuvent être guéris par les traitements conventionnels que sont la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie ou une combinaison de ces traitements.
Le plus souvent, la cancérisation d’un tissu humain est un processus lent qui met en jeu plusieurs facteurs : mutation de certains gènes (oncogènes) sous l’effet de rayonnements, de substances environnementales cancérigènes, présence de certains virus, état du système immunitaire.
Cette conception, acceptée par la communauté scientifique internationale, est l’aboutissement de plusieurs dizaines d’années de recherches intensives. Or, malgré cette accumulation de données, les raisons exactes expliquant précisément la survenue et l’évolution d’un cancer chez un individu donné restent mystérieuses.
Les diagnostics non conventionnels
La possibilité de dépister un cancer assez tôt conditionne de manière décisive les chances de guérison. La médecine officielle dispose, pour un certain nombre de cancers, de tests de dépistage précoce : frottis du col pour le cancer de l’utérus, mammographie pour le cancer du sein, recherche de saignement dans les selles pour le cancer du côlon.Ces testes ont des limites connues :certaines anomalies ainsi dépistées ne sont pas des cancers et un certain nombre de résultats «négatifs» ne le sont pas en réalité. Toutefois, chez un nombre important de sujets sans symptômes ayant accepté de se prêter à l’une ou l’autre de ces techniques de dépistage, ils permettent un repérage précoce de lésions cancéreuses, et leur offrent de bien meilleures chances de guérison.
Les médecines alternatives proposent toute une série de tests qui permettraient de diagnostiquer la présence d’un cancer, quelle qu’en soit la nature, la localisation ou une stade.
Ce diagnostic repose soit sur l’examen du sang (cancérométrie de Vernes, cristallisations sensibles de Pfeiffer, etc.), soit sur l’examen de l’œil ou de l’oreille (iridologie ou auriculo-mé- decine), soit sur la perception de radiations- corporelles (radiesthésie, effet Kirlian…).
Alors que seuls le prélèvement et l’examen microscopique de tissus cancéreux permettent, par définition même, d’établir avec certitude un diagnostic de cancer, les partisans de ces diagnostics parallèles n’ont jamais pu prouver le pouvoir de leurs méthodes, bien que cette démonstration est le plus souvent réalisable.
L’absence de corrélation entre l’existence d’un cancer et la pigmentation de l’iris a pu, quant à elle, être montrée. Un simple test universel permettant de dépister n’importe quel petit cancer
asymptomatique est malheureusement, à l’heure actuelle, une pure chimère…
Psychisme et cancer
L’idée que des traumatismes affectifs puissent expliquer l’apparition d’une tumeur cancéreuse est à l’origine de traitements psychiques du cancer, mis en œuvre par des médecins, des psychiatres ou des psychologues.
Le psychologue américain Lawrence Le Shan a observé, lors d’entretiens, que les malades cancéreux semblaient avoir vécu des événements particulièrement traumatisants dans leur enfance et avoir des traits de personnalité prédisposant au cancer. Il a placé, dès le milieu des années cinquante, la psychothérapie comme un moyen thérapeutique essentiel du cancer, en complément du traitement médical classique. L’idée-force du travail personnel proposé par Le Shan est que la personne atteinte d’un cancer avancé peut se servir de sa maladie pour opérer un tournant dans sa vie.
Le Shan est convaincu qu’un des effets de sa technique psychothérapeutique est d’entraîner une régression tumorale et de prolonger la vie, par-delà les moyennes statistiques observées dans les cancers avancés, chez environ la moitié des malades qu’il a pris en charge en trente ans de pratique. Le radiothérapeute Cari Simonton et la psychologue Stéphanie Simonton-Atchley sont, eux aussi, convaincus du rôle du psychisme dans la genèse du cancer aussi bien que dans sa guérison. Ces praticiens américains avancent des résultats similaires à ceux de Le Shan grâce à une technique de visualisation mise au point dans les années soixante-dix.
Selon les estimations des Simonton, sur plusieurs centaines de malades jugés incurables par la médecine officielle et ayant pratiqué ces visualisations, la moitié aurait été en vie deux ans en moyenne après le diagnostic de cancer. Réalisée en complément du traitement anticancéreux classique, la méthode Simonton aurait ainsi doublé le temps de survie des cancéreux pratiquant ces visualisations.
Vitamines, régimes et plantes
La médecine officielle ne propose pas de régime spécifique ou de conseils nutritionnels à visée thérapeutique aux patients cancéreux. Nombreux sont, par contre, les traitements parallèles des cancers reposant sur une approche essentiellement diététique. Les régimes «anticancers» sont légion. Leurs promoteurs incriminent souvent les pollutions et autres toxines qui contamineraient les aliments modernes comme étant à l’origine des cancers. Ils proposent ainsi des méthodes n’ayant pour seul point commun que de prétendre purifier et détoxifier l’organisme (par le jeûne, les lavements intestinaux, etc.)
Le régime macrobiotique d’un Japonais ayant émigré aux États- Unis, Michio Kushi, prétend ainsi guérir les cancers. Kushi pense que cette catégorie de maladies est provoquée par les mauvaises habitudes alimentaires occidentales. Kushi préconise la suppression des viandes, œufs, fromages, jus de fruits et alcools au profit de la consommation quasi exclusive de céréales complètes (riz, blé) et de soja, d’algues, de légumineuses et d légumes biologiques. L’efficacité de ce régime dans les cancers n’a jamais été démontrée. Appliqué à la lettre, il risquerait d’exposer à des carences protéiques défavorables à la santé.
Le régime proposé par le docteur Kousmine, un médecin suisse récemment disparu, à base de céréales, de crudités et d’huiles végétales (tournesol, germes de blé) a des prétentions similaires Cette femme-médecin, célèbre pour ses livres, considère que les cancers, la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques sont des maladies voisines dues à une alimentation déficiente qui peuvent être prévenues et guéries par le régime qu’elle propose.
Les plantes ont été utilisées par l’homme depuis la nuit des temps pour traiter les maladies. Elles contiennent effectivement des principes actifs qui peuvent être bénéfiques ou toxiques, selon leur nature, la dose absorbée, la maladie ou le patient considéré. Certains anticancéreux utilisés par la médecine officielle proviennent de plantes, comme, par exemple, les extraits de pervenche.
Viscum album est extrait du gui. Il a été proposé pour le traitement du cancer dès 1921 par l’Association médicale anthroposophique de Rudolph Steiner. Il s’en vendrait chaque année deux millions d’ampoules dans le monde. L’Iscador, nom commercial des extraits de gui fermenté, est préparé selon un cérémonial particulier. Plusieurs préparations d’Isca- dor, se distinguant en fonction des arbres où le gui a poussé et par le métal qui leur est ajouté, sont disponibles. Le produit est injecté par voie sous-cutanée en cures de quatorze jours. Les anthroposophes ne rejettent pas la thérapie conventionnelle du cancer qui serait, selon eux, mieux supportée grâce aux effets des extraits de gui sur l’état général. Viscum album a fait l’objet d’un nombre non négligeable d’évaluations scientifiques sur des cellules cancéreuses en culture, aussi bien chez l’animal que chez l’homme malade. Les résultats de ces évaluations sont contradictoires et aucune étude n’a pu, jusqu’à présent, clairement montrer l’efficacité de l’Iscador dans les cancers humains. Les traitements parallèles des cancers sont légion. Nous n’avons fait ici qu’en évoquer un certain nombre parmi les plus usités. Il en est qui ne sont pas dénués de toxicité, l’efficacité strictement anticancéreuse de beaucoup d’entre eux étant douteuse. Porteurs d’espoir dans une catégorie de maladies devant laquelle la médecine officielle essuie de nombreux échecs, il semble légitime que soient diffusés des traitements dont l’efficacité n’a pas encore été démontrée, dans la mesure où leur innocuité l’est et où leurs promoteurs donnent toutes les preuves de leur sincérité.
2 réponses pour "Les traitements parallèles des cancers"
Cet article tendancieux et convenu escamote la présentation de méthodes alternatives de traitement du cancer en en minorant (ou ignorant) les bénéfices (quelle institution financerait aujourd’hui des études relatives à des plantes, substances ou procédés qui ne rapportent rien) mais en en majorant les (modestes) effets secondaires. Le « non approuvé par la communauté « scientifique » ou « médicale » (la médecine qui nuit, donc pas celle de d’Hypocraate ou de Paracelse) n’a plus de sens. Du grand journalisme!
Je vois autour de moi des cancers stade 3 ou 4 grandement améliorés voire disparaître par la cure de Breuss ou la cure DRs Gerson Kelley, la vit c en injection et à haute dose,(lysosomale en remplacement), l’hyperthermie locale ou générale (cancers métastasés), la thérapie à ph élevée, des métaux x type germanium, indium etc. et des tisanes à base d’arthemisia annua ou de grande camomille, voire de racine de pissenlit (qui pousse dans nos jardins!)… D’autres associent le DMSO à du cesium chloride (ph therapie, par simple application sur la peau externe). Ces thérapies peuvent en outre être combinées (sous contrôle médical), et là on approche des 90% de taux de guérison, voire 100%µ sur un cancer localisé. D’ailleurs, il y a en Allemagne, près de Strasbourg une clinique qui fait tout cela, et vous y rencontrez vos chers docteurs, un ^peu comme les arboriculteurs qui ont, en retrait, loin des regards, leur petit verger bio. Cancer is their business, dont touch it!… Et au passage, Gernez aurait pu être l’évitement de 80% des cancers (prouvé). Dégoutant!
Cet article à priori bien balancé escamote quelque peu la présentation de méthodes alternatives de traitement du cancer en en minorant (ou ignorant) les bénéfices (quelle institution financerait aujourd’hui des études relatives à des plantes, substances ou procédés qui ne rapportent rien) mais en en majorant les (rares et modestes) effets secondaires. Le « non approuvé par la communauté « scientifique » ou « médicale » (la médecine qui nuit, donc pas celle de d’Hypocrate ou de Paracelse) n’a plus de sens.
Je vois autour de moi des cancers stade 3 ou 4 grandement améliorés voire disparaître par la cure de Breuss ou la cure DRs Gerson Kelley, la vit c en injection et à haute dose,(lysosomale en remplacement), l’hyperthermie locale ou générale (cancers métastasés), la thérapie à ph élevée, des métaux x type germanium, indium etc. et des tisanes à base d’arthemisia annua ou de grande camomille, voire de racine de pissenlit (qui pousse dans nos jardins!)… D’autres associent le DMSO à du cesium chloride (ph therapie, par simple application sur la peau externe). Ces thérapies peuvent en outre être combinées (sous contrôle médical), et là on approche des 90% de taux de guérison, voire 100%µ sur un cancer localisé. D’ailleurs, il y a en Allemagne, près de Strasbourg une clinique qui fait tout cela, et vous y rencontrez nos chers docteurs, un peu comme les arboriculteurs qui ont, en retrait, loin des regards, leur petit verger bio. Cancer is their business, dont touch it!… Et au passage, Gernez aurait pu être l’évitement de 80% des cancers (ça c’est prouvé).