Les symptômes communs à toute dépression
Les symptômes communs à toute dépression
Les classifications diagnostiques internationales ne reconnaisse pas de spécificité à la dépression du post-partum, qu elles ne différencient des autres que par le moment de leur survenue, c’est-à-dire dans les semaines qui suivent un accouchement. Le tableau suivant énumère les critères nécessaires pour poser un diagnostic de trouble dépressif majeur ou mineur selon le manuel diagnostic DSM-IV .
Les dépressions «majeures» les plus graves se manifestent de manière bruyante. Les symptômes sont visibles, difficiles à masquer e: inquiètent suffisamment pour qu’une aide professionnelle soit recherchée plus ou moins rapidement. Traitées, elles ont donc un meilleur pronostic à la fois pour la mère et pour l’enfant qui peut è::e partiellement pris en charge par un autre adulte, souvent le père ou les grands-parents.
Les dépressions dites «mineures», c’est-à-dire ne remplissant ras la totalité des critères pour une dépression majeure, passent souvent inaperçues et ont tendance à se chroniciser. Elles sont donc particulièrement nuisibles pour la femme, le couple et l’enfant. Les perturbations de la relation mère-bébé se prolongent et l’enfant en :-:e le prix. Ces dépressions chroniques d’intensité modérée sont source de beaucoup de souffrance et de solitude. Les symptômes, souvent banalisés dans les suites de l’accouchement, persistent,fluctuent ou s’aggravent; mais le couple est pris dans sa nouvelle et ne réalise pas que la situation est «anormale». La femme se sent responsable des symptômes qu’elle n’identifie pas comme étant ceux d’une dépression; elle pense être une mère incapable, trop u patiente ou trop irritable. Pour toutes ces raisons, une attention particulière doit être portée sur la détection et la prise en charge des impressions mineures du post-partum.
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