Les relations des malades thyroïdiens et l’entourage: thyroide humeur entourage
Le rôle de l’entourage:
Pour la famille, vivre avec une personne atteinte d’une maladie thyroïdienne n’est pas chose facile. Tour à tour iras¬cible, nerveux, angoissé, le malade est difficile à vivre. Replié sur sa maladie, il n’a alors plus d’autres centres d’intérêts. L’entourage a, dans ce cas-là, du mal à comprendre le malade, il ne sait pas comment réagir face à lui et se trouve démuni. Son rôle est très important, il doit en même temps comprendre, être à l’écoute, être de bon conseil, être présent sans se montrer trop envahissant. Si le malade se met à s’api¬toyer sur son sort et à se complaire, il ne sert à rien alors de l’accuser de ne pas vouloir s’en sortir, de manquer de volonté ou de courage. Sa volonté est anéantie, il n’est que désespoir et tristesse et seuls les médicaments peuvent l’aider, dans un premier temps, à lutter contre ses angoisses.
Comme toute maladie, les personnes atteintes de troubles thyroïdiens ont besoin de tout l’entourage et de la compréhension de leur famille qui devra surmonter des obstacles virtuels tout en sachant que le malade montrera, peut-être, quelques réticences envers le traitement qu’il jugera trop lourd à supporter. La famille devra s’armer de courage et de patience face aux sautes d’humeur du malade, à sa léthargie, à son manque d’intérêt pour certaines choses de la vie. Il est important, pour lui apporter le soutien nécessaire et l’aider à passer ce cap délicat de sa vie, d’être informé sur les symptômes et le traitement de ces maladies. C’est pourquoi, on conseille vivement aux proches d’aller voir le médecin traitant, accompagné du malade et de se faire expliquer les mécanismes de la maladie. C’est la personne la plus à même pour décrire de façon objective le mal, les symptômes et expliquer qu’avec un traitement adapté et une prise en charge sur le long terme, le malade peut vaincre sa maladie.
Une fois bien informée, la famille devra soutenir le malade et l’entourer de soins bienveillants, indispensables pour lui restituer un minimum d’apaisement et de mieux être.
Il est indispensable de laisser parler le malade sur le ressenti de sa maladie, de l’écouter calmement, de ne pas l’interrompre ou le brusquer. Raconter ses maux le soulage et l’aide dans son chemin vers la guérison. Réconfortez-le et montrez-lui votre soutien. Essayez de ne jamais vous mettre en colère même si son comportement peut parfois vous exaspérer et n’essayez pas de le bousculer en croyant que cela lui sera bénéfique. Le malade n’est pas responsable de son état et, s’il manque parfois de volonté, il ne faut pas lui en vouloir. Il se peut qu’il n’ait de goût à rien, qu’il reste les yeux dans le vide à attendre on ne sait quoi. Laissez-le. Essayez, si votre emploi du temps vous le permet de l’accompagner dans quelques activités qui lui feront oublier, l’espace de quelques
La réaction des enfants dans une famille où vit un malade de la thyroïde:
Comme pour toute autre maladie, on a souvent l’impression que l’enfant vit cette situation “de loin”, il semble peu sensible à ce qui se passe voire même indifférent. S’il demande ce qui arrive et qu’on lui répond que son père ou sa mère est malade, il se contente de cette réponse, s’enquiert de temps à autre de son état de santé sans sembler s’émou- voir. Mais, sans le montrer, l’enfant peut vivre cette situation intérieurement et présenter quelques troubles du comportement.
Pour les adolescents dans la même situation, ils font face à la maladie de leur parent et apprennent très tôt en endosser les responsabilités d’une mère ou d’un père défaillant. Ils font preuve d’un dévouement sans limite et mènent de front leur vie d’adolescent et de soutien de famille.
Vidéo : Les relations des malades thyroïdiens et l’entourage
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