Les ratages psychologiques
Les ratages psychologiques
Deux spécialistes m’ont affirmé qu’il leur arrive, plusieurs fois par an, de refuser d’intervenir quand elles détectent, chez certaines patientes, un malaise obsessionnel ou une demande excessive, qui ne pourra qu’être déçue. Elles reconnaissent d’ailleurs l’inanité de leurs refus dans la mesure où les vraies obsédées s’adressent ensuite à un autre de leurs confrères, et finissent presque toujours par en trouver un qui accepte de les opérer… quitte à s’adresser à une clinique à l’étranger
Président de l’Association pour l’information médicale en esthétique – AIME -, le docteur François Perrogon abonde dans ce sens sur son site Internet :
« En fait, une bonne partie des “ratages” de la chirurgie esthétique sont des échecs psychologiques : les patients ont surinvesti l’acte chirurgical, dont le résultat ne peut être à la hauteur d’une demande si celle-ci est excessive… Derrière le désir de chirurgie esthétique, il existe souvent des éléments inconscients qu’il est bon de travailler avec un psychologue… Il est indispensable que le patient réfléchisse avant tout sur lui-même et sur sa motivation, sinon sa souffrance risque d’être encore plus vive après… »
Quand on ne s’accommode plus de son image, il y a cent façons de l’améliorer. Du maquillage à l’habillement, de la bonne humeur à l’alimentation, des soins personnels à la médecine esthétique, il faut tout envisager et essayer avant d’en venir aux grands moyens, ceux de la chirurgie qui sont les plus spectaculaires mais aussi les plus définitifs. Aujourd’hui, la chasse aux rides peut se faire de tant de différentes manières !
Vidéo: Les ratages psychologiques
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