Les glinides
les nouveaux insuinosécrétagogues : répaglinide (Novonormo), natéglinide (Starlix agissent Mime les sulfamides hypoglycémiants en fermant le canal potassique ATP-dépendant de la ? déduis en se liant au même récepteur mais sur un site distinct. Cependant, iis auraient une pussance d’action un peu inférieure.
Leur différence essentielle avec les sulfamides hypogiycémiants est d’ordre pharmacocinétique. L’absorption gastro-intestinale est rapide et presque complète, la demi-vie plasmatique est courte. Compte tenu de ces caractéristiques pharmacologiques, les glinides doivent être administrés avant chaque repas.
Il s’agit de molécules contrôlant les excursions glycémiques post-prandiales avec un risque d’hypoglycémie à distance des repas plus faible que celui des sulfamides hypogiycémiants.
Leur intérêt essentiel serait donc l’introduction précoce d’un traitement insulinosécréteur
sans prendre ie risque d’hypoglycémies.
Leur inconvénient est la nécessité d’une prise à chaque repas, encore qu’en tout début du diabète il puisse être souhaitable de chercher à contrôler l’hyperglycémie post-prandiale que suit le petit déjeuner et le dîner, alors que la glycémie de 14 h reste inférieure à 1,40 g/!. En revanche, dans les phases plus avancées de la maladie, le bénéfice de ces nouveaux insulinosécréteurs par rapport aux sulfamides hypogiycémiants reste à démontrer.
En tout cas il n’y a pas lieu d’associer glinides et sulfamides en cas d’échec secondaire des sulfamides avec épuisement de l’effet insulinosécréteur ; à ce stade il n’y a pas de bénéfice des glinides.