Les crises partielles ou focales
Les crises partielles viennent en général de l’irritation d’une petite zone de la surface du cerveau (le cortex) due à une lésion ou une cicatrice. Parfois, on ne décèle aucune cause (crise d’épilepsie partielle idiopathique).Bien entendu, les différents symptôme dépendent de la zone lésée. Certaines crises partielles commencent par des secousses ou trémulations d’un côté du corps: l’irritation de la partie de signes d’automatis me mental : sensation d’avoir déjà vécu certaines situations, ou d’avoir déjà assisté à certaines scènes. Dans les crises partielles complexes, le sujet peut avoir une activité mentale automatique, c’est-à-dire un comportement dont il n’est pas conscient. Ces crises sont parfois précédées d’une «aura» étrange : sensation d’odeur bizarre (soufre, par exemple), sentiment de -déjà vu», émotion soudaine, impression qu’un objet grandit ou rapetisse, etc. Puis le sujet se met à faire automatiquement un mouvement tel que déglutir, marcher sans but, etc. Exceptionnellement, une crise complexe peut s’accompagner d’activités inconscientes complexes : conduire une voiture, jouer de la musique, etc. Le sujet ne garde aucun souvenir de ce qu’il a fait pendant la crise et se retrouve parfois tout désorienté (et très angoissé) lorsque celle- ci se termine. Le témoin de ces différents types de crises ne peut guère aider le patient sur le moment. C’est ensuite que son rôle devient important. Il doit, en premier lieu, le rassurer et restera le seul témoin que le médecin pourra interroger, car le malade, lui, ne se souviendra souvent de rien. Il est donc essentiel de l’accompagner à son cabinet pour une consultation, sans quoi le médecin risque de ne pas pouvoir établir le diagnostic d’épilepsie.