Les chois contraceptives chez une diabétique
La contraception permet une programmation idéale des grossesses chez ia diabétique.
_Les oestro-progestatifs : L’effet hyperglycémiant lui-même est devenu minime avec les . Les faiblement dosées. Ce sont les effets hypertenseur, hyperlipidémiant et thrombogène des . es oestroprogestatives qui posent problème chez la diabétique. Dans certains cas, elles vent être utilisées à la dose de 20 ou 30 pg d’ethinyl oestradiol/j pour une durée limitée (3-4 maximum) à condition que le bilan lipidique et la TA soient normaux, qu’il n’y ait ni micro- ni :-oangiopathie, ni tabagisme et que la femme ait moins de 35 ans.
La contraception microprogestative ou macroprogestative donne plus d’effets secondaires menstruels.
Chez la multipare, le dispositif intra-utérin est la solution privilégiée.
_Les méthodes locales sont moins fiables.
_La ligature des trompes, si la femme a eu le nombre désiré d’enfants, est une solution e.ersible mais qui évite beaucoup de problèmes contraceptifs pour la diabétique plus âgée.
Diabétique de l’enfant et de l’adolescent
f agit presque toujours un diabète de type 1, exceptionnellement, d’un diabète de type KDDY » (voir cours sur la classification du diabète). L’enfant diabétique est exposé à une :je évolution de la maladie. Il est menacé de complications : cétose ou hypoglycémie, de r-:issement sur la croissance et la puberté, et, dans sa vie d’adulte, de complications micro et l’oangiopathiques.
.’nsulinothérapie est vitale pour l’enfant. Le schéma actuel de traitement des jeunes riabétiques comprend 2 injections/j faites d’un mélange d’insuline d’action intermédiaire et 3 « jections d’insuline d’action rapide.
_e régime doit être considéré comme essentiel par l’enfant et ses parents. La ration calorique est de l’ordre de 1000 Kcal/j (+ 100 Kcal/année d’âge) sans dépasser 2500 Kcal/j. La ration :lucidique représente 50-55% de la ration calorique partition des repas dans la ournée (petit déjeuner, collation de 10H30, déjeuner, goûter, dîner). Les aliments sucrés sont e éviter et sont particulièrement hyperglycémiants en dehors des repas.
.a pratique d’une activité physique régulière est capitale dans le traitement du diabète pour :btenir un bon équilibre glycémique et une bonne insertion sociale de l’enfant.
L’ajustement des doses d’insuline se fait comme chez le diabétique de type 1 adulte selon les ‘des glycémiques réalisés par des glycémies capillaires. Celles-ci sont particulièrement utiles :our que les parents détectent une hypoglycémie chez le très jeune enfant.
-L’ évolution du poids mais aussi de la taille et de l’apparition des caractères sexuels secondaires ;ant des éléments indirects importants pour juger de l’équilibre glycémique sur le long terme.
_Le dépistage d’affections auto-immuaes associées au diabète est particulièrement pertinent nez l’enfant : surtout maladie coeliaque et hypothyroïdie.
Diabétique du sujet âge
On différencie le diabète sénile qui est un diabète d’installation récente chez un sujet âgé de plus ~5 ans et le diabète vieilli du sujet connu diabétique depuis longtemps.
Les pronostic du diabètiques âgé
les complications aiguës sont caractérisées par une forte mortalité
de coma hyperosmolaire: Sa fréquence est élevée chez le sujet âgé en raison d’une perte de la sensation de soif qui rend le diabétique incapable de corriger les pertes hydriques fréquentes eu cours de certaines situations (acte chirurgical, saison chaude, déshydratation fébrile, administration inopportune ou mal contrôlée de diurétiques, administration de somnifères ou de calmants); la mortalité dépasse 50% .
– L’hypoglycémie médicamenteuse : Elle est aussi fréquente avec les sulfamides qu’avec l’insuline mais souvent plus profonde et plus prolongée sous sulfamides. Le meilleur traitement est préventif : respecter les contre-indications, penser aux potentialisations médicamenteuses, choisir un sulfamide de demi-vie brève, éduquer les patients et la famille.
les complications chroniques
– L’insuffisance rénale: Le risque de voir se développer une complication rénale est encore accru en cas d’HTA, en cas d’athérome (sténose de l’artère rénale), par l’âge lui-même qui diminue la clearance de la créatinine, par des médicaments néphrotoxiques….
– macroangiopathie; sa fréquence augmente avec l’âge et justifie le bilan systématique de tous les facteurs de risque vasculaire ainsi que la recherche de lésions athéromateuses.
Les objets glycémiques
Les objectifs glycémiques
Du sujet âgé sont moins stricts que ceux des diabétiques plus jeunes ; les risques de l’hyperglycémie à moyen terme sont moins préoccupants que ceux d’une décompensation aiguë qu’il s’agisse d’une hypoglycémie ou d’une hyperosmolarité.
les moyens médicamenteux
– Les biguanides sont à réserver aux sujets présentant un surpoids net, dont la fonction rénale est bien conservée et en l’absence de tout facteur de risque d’hypoxie tissulaire.
– Les sulfamides : il faut choisir des sulfamides hypoglycémiant à demi-vie brève.
– L’insulinothérapie se justifie quand la glycémie reste élevée malgré un traitement oral maximum ou quand on veut instaurer un traitement hypoglycémiant «doux» visant à éviter les hypoglycémies. Cette insulinothérapie non aggressive utilise de petites doses d’insuline intermédiaire en 1 ou 2 injections/jour; sa mise en route nécessite une hospitalisation initiale pour surveillance et éducation du patient et de la famille.
La diététique
doit assurer une alimentation équilibrée fractionnée apportant au minimum 50% de glucides. La ration calorique sera modérément hypocalorique en cas d’obésité
L’activité physique
Régulière sera adaptée à l’âge et à l’état vasculaire.