Les causes de la dépression du post-partum : Les pistes biologiques

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Les pistes biologiques

Lorsque l’origine d une maladie est inconnue, la première piste explorée est celle du corps, du biologique. On recherche les dérèglements corporels pouvant avoir déclenché la maladie. Dans le cas de la DPP, aucune origine somatique n a jamais pu être établie.

Les pistes hormonales sont celles qui ont suscité le plus grand nombre de recherches, sans toutefois parvenir à des résultats concluants. Nous savons que la grossesse et l’accouchement sont accompagnés de changements hormonaux rapides et importants. Après l’accouchement, la femme expérimente une importante chute de la concentration des œstrogènes et de la progestérone, deux hormones qui étaient principalement produites par le placenta durant la grossesse. La baisse rapide de la progestérone pourrait être une des causes du baby blues mais aucun lien n a pu être établi avec la DPP. La chute des œstrogènes pourrait être impliquée dans l’apparition de la psychose puerpérale, mais son action sur la DPP n’est pas connue. Certaines femmes seraient plus sensibles à ces variations hormonales que d’autres ; ce qui expliquerait les fréquentes sautes d’humeur de certaines femmes durant la période prémenstruelle. Quelques études ont recherché un lien entre l’intensité des symptômes prémenstruels et la DPP ; les résultats sont contradictoires et peu concluants.

La variation du cortisol sanguin pourrait être impliquée dans la survenue de certaines DPP. Le cortisol est l’hormone du stress ; il augmente durant la grossesse et surtout durant l’accouchement, puis décroît durant les quinze jours qui suivent.

Un taux anormalement bas d’hormones thyroïdiennes provoque des symptômes dépressifs. Durant l’année qui suit un accouchement, 5 % des femmes présentent une baisse transitoire des hormones thyroïdiennes et on estime que 1 à 3 % des DPP pourraient être causées par une hypothyroïdie.

Une étude récente suggère que la baisse du qui survient dans la période postnatale pourrait être un facteur dépression par la diminution du niveau de sérotonine dans le cerveau. La sérotonine est un neurotransmetteur qui joue un rôle important dans les maladies affectives comme Les médicaments antidépresseurs récents agissent taux de sérotonine. Les auteurs de cette étude suggèrent hypothèse se confirme, ces femmes pourraient être aidées par un apport augmenté d’hydrates de carbone dans le régime ces derniers ayant la faculté d augmenter la sécrétion d’insuline

L’avenir permettra probablement de mieux coi des hormones dans la DPP. Dans tous les cas, le changement hormonal ne peut, à lui seul, expliquer ces changements se peut qu’il ne joue un rôle que chez des femmes aux troubles affectifs.