Les causes de la dépression du post-partum : Les facteurs prédisposants

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Les facteurs prédisposants du dépression

Si les causes de la dépression sont difficiles à démontrer avec certitude, un certain nombre de facteurs ont été fréquemment retrouvés associés à la DPP. On en déduit que leur existence implique un risque plus important de DPP ; mais parfois cette association peut être due au hasard et mener à des conclusions hâtives ou masquer d’autres causes moins évidentes. Ce que l’on nomme «facteurs de risque » ne doit donc pas être considéré comme une « cause » directe de dépression ; il n’y a jamais de lien univoque entre leur présence et l’apparition d’une DPP. Les facteurs que nous évoquerons reprendront certaines des hypothèses discutées précédemment.

L’existence (Tune vulnérabilité psychologique est reconnue par la majorité des auteurs. Les femmes ayant déjà soul d’un trouble psychologique (dépression, DPP, trouble anxieux , etc.) ont un risque plus élevé que les autres femmes de f une DPP. Selon le National institut Mental Health, les femmes ayant déjà fait une DPP ont 50% de risque d’en refaire une. estime que 10 à 35 % des femmes souffrant de DPP connaît] une récurrence. L’existence d un trouble bipolaire est clairement un facteur de risque très important, surtout si les médicaments sont interrompus en cours de grossesse.

Une vulnérabilité familiale pourrait également exister. Ai lorsqu’un membre de la famille a souffert de dépression ou DPP, le risque est plus grand pour les descendants. Cependant les résultats des études ne sont pas homogènes.
Un lien a été reconnu entre les troubles psychiques du prépartum et ceux du post-partum. Les femmes ayant soufl d un trouble dépressif ou anxieux durant la grossesse sont p susceptibles de développer une DPP. On estime que la moi des femmes ayant connu une dépression durant la grosse feront une DPP.

Les événements de vie stressants sont des facteurs qui p disposent à la dépression, particulièrement si ces événement ont lieu dans l’année qui précède la grossesse ou durant la grossesse périnatale. La perte de l’un de ses parents constitue facteur de risque majeur.
La qualité des relations conjugales est un élément important dans la manière dont la femme vit cette période. Ainsi, une relation de couple harmonieuse faisant une place au dialogue et au partage d affects est un facteur protecteur, alors que les tensions et le manque de communication au sein du coup augmentent le risque de DPR Le fait de vivre seul semble également prédisposer à la dépression.
Le manque de soutien par le partenaire, par la famille l’entourage favorise le risque de dépression. Ce n’est pas tant le soutien concret que le sentiment subjectif de soutien qui importe. Il en est de même pour le sentiment de solitude.