Les aliments enrichis
L’enrichissement correspond à un ajout en quantités physiologiques et bien définies de certains facteurs nutritionnels, comme les vitamines et les minéraux, à des aliments qui en sont les vecteurs. Son but est de satisfaire les besoins du plus grand nombre, tout en évitant les risques pour les plus forts consommateurs. Bien entendu, l’aliment qui est choisi comme vecteur de l’enrichissement est très important : est-il souhaitable d’inciter les enfants à manger des bonbons pour leur apporter telle ou telle vitamine ? L’enrichissement doit correspondre à un objectif de santé publique. Actuellement, il y a du fluor et dé l’iode dans le sel ; depuis 2001, la vitamine D enrichit le lait et l’huile ; de l’acide folique est ajouté dans le lait de chèvre qui est surtout destiné aux enfants allergiques au lait de vache.
Une autre possibilité d’enrichissement est celle des aliments dits « diététiques » et destinés à des groupes particuliers. C’est le cas de céréales du petit déjeuner enrichies en fer pour les enfants, des laits « de croissance » enrichis en vitamine D pour les nourrissons. Enfin, on autorise la restitution de leur teneur initiale à des aliments qui ont perdu leurs vitamines et minéraux au cours de traitements industriels : par exemple, les soupes. Bien entendu, cela ne peut pas concerner les produits frais.