Les accidents de plongée sous-marine
Ils sont liés à l’environnement, à des problèmes de matériel ou de technique. Certains différent selon qu’il s’agit de plongée en apnée ou avec bouteilles, d’autres sont communs aux deux.
Les accidents liés à l’environnement du plongeur
- Le plongeur est exposé à des accidents en rapport avec l’environnement marin, qu’il s’agisse de la faune ou de la flore : allergie à des plantes ou à des animaux marins, réaction importante aux piqûres envenimées de certains poissons.
- Mais le principal danger de l’environnement du plongeur est constitué par les engins à moteur, dont les conducteurs ne connaissent pas la signalisation réglementaire, bouée ou fanion qui indique sa présence sous une embarcation. D’autres circulent à trop grande vitesse et perçoivent trop tard le plongeur qui remonte.
Les accidents de la plongée libre
- La plongée libre ou plongée en apnée ne réclame qu’un matériel réduit. Cependant, en plus d’un examen médical préalable, elle suppose une initiation sérieuse et quelques connaissances techniques pour éviter les accidents les plus fréquents.
- Son principal danger est le malaise avec perte de connaissance, lors de plongées répétées sans repos suffisant, de durée trop longue ou trop profondes. On donne parfois le nom de syncope à ces malaises, qui vont de l’arrêt cardio-ventilatoire vrai à la simple perte de connaissance, qui peut être à l’origine d’une noyade secondaire. Ces malaises sont favorisés par la pratique de grands mouvements respiratoires avant l’apnée, dans le but d’en prolonger la durée.
- La noyade peut aussi survenir par affolement face à une situation inattendue nécessitant sang-froid et lucidité. Enfin, le plongeur en apnée peut être victime d’une surpression pulmonaire, lorsqu’il s’approvisionne en air en cours de plongée auprès d’un plongeur équipé et qu’il oublie de vider ses poumons en remontant.
Les accidents de la plongée avec bouteilles
- Premier type de danger, les barotraumatismes ou lésions qui peuvent survenir du fait de l’augmentation de la pression supportée par l’organisme; ce danger existe aussi pour le plongeur en apnée. Il peut s’agir de douleurs au niveau des tympans ou des sinus ou de « placage » du masque sur le visage, lors de la descente; il peut aussi s’agir de saignements de nez ou de douleurs au niveau des dents lors de la remontée. Ces accidents peuvent être évités par des manœuvres appropriées, mais ils peuvent aussi créer une panique et entraîner la noyade.
- Autre accident, la surpression pulmonaire; c’est une détresse respiratoire qui peut survenir lorsque le plongeur remonte sans souffler pour vider ses poumons et à trop grande vitesse ; elle est due à l’éclatement d’alvéoles pulmonaires.
- Enfin, en dehors des mêmes accidents que le plongeur en apnée et des accidents liés à l’air comprimé, comme les accidents toxiques, ou l’ivresse des profondeurs, en cas de descente en dessous de50 mètres, les dangers les plus grands sont les accidents de décompression.