L'électroacupuncture selon Voll (EAV)
C’est une méthode diagnostico-thérapeutique élaborée par le médecin allemand Reinhold Yoll au début des années cinquante. Cette discipline associe les bases de l’acupuncture chinoise aux possibilités de l’électronique moderne. Elle emprunte à l’acupuncture les voies de conduction de l’énergie décrites sous la forme de méridiens, ainsi que les points d’acupuncture sur lesquels on effectue des mesures électriques de résistance. Voll’ a découvert de nombreux nouveaux points de mesure et des voies de conduction de l’énergie (vaisseaux) :
- Vaisseau de l’allergie.
- Vaisseau de la peau.
- Vaisseau lymphatique.
- Vaisseau de la dégénérescence grasse.
- Vaisseau de la dégénérescence articulaire.
- Vaisseau de la dégénérescence organique.
- Vaisseau de la dégénérescence du mésenchyme.
- Vaisseau de la dégénérescence nerveuse. Ces vaisseaux ne sont pas utilisés en acupuncture chinoise mais sont indispensables pour le diagnostic fonctionnel de l’ensemble de l’organisme. Ces connaissances sont complétées par le contrôle de l’efficacité des médicaments effectué à l’aide de l’appareil pour l’EAV.
On peut dire que l’EAV poursuit deux objectifs.
- Reinhold Voll, Les points de mesure de électroacupuncture selon Voll (EAV), 1983.
Le premier est de faire le diagnostic d’un organe ou d’un tissu (organométrie fonctionnelle) à travers un bilan énergétique. Les maladies commencent à se manifester par un trouble qui apparaît dans ce bilan. Grâce à l’organométrie fonctionnelle, qui permet la mesure électronique de résistance, on peut reconnaître les cadres nosologiques avant l’apparition des signes cliniques. Naturellement, il faut qu’ils soient interprétés par un médecin d’expérience et comparés à l’anamnèse et à un examen objectif.
Le second objectif poursuivi consiste à effectuer une thérapie grâce à des impulsions de courant à basse fréquence (oscillations de décontraction) ou à l’aide de médicaments que l’on peut doser avec exactitude, aussi bien qualitativement que quantitativement. Il est possible d’engager, de contrôler en permanence et même de changer au bon moment de thérapie. De même, on peut programmer une thérapie pharmacologique avant l’administration effective : on évite les surdosages et les sousdosages en vérifiant au préalable la tolérance du patient aux médicaments et aux principes actifs.
Le champ d’action de l’ électroacupuncture
L’EAV offre au médecin la possibilité de couvrir les domaines de la médecine énergétique orientale et occidentale, sur la base d’une pratique réflexologique commune ; il peut en outre enrichir sa formation universitaire traditionnelle anatomo- clinique par des notions d’électronique moderne.
Le vide comme l’excès sont des signes de maladie. En apportant ou en retirant de l’énergie électrique, on obtient cet échange optimal d’ions qui permet de retrouver et de maintenir l’équilibre énergétique corporel qui est à la base de la santé de l’organisme. Le test des médicaments permet de confronter le niveau énergétique du malade à la valeur du remède à administrer. Tous les types de médicaments peuvent être testés avant d’être administrés – allopathi- ques, homéopathiques, biothérapiques -, aussi bien en qualité qu’en quantité. En pratique, ce test contrôle les variations de la conductibilité électrique de l’organisme.
La méthodologie de la visite
- Le patient ne doit pas avoir absorbé de médicament dans les 24 heures qui précèdent, ni avoir pris de tranquillisant ou d’analgésique au cours des 3 jours précédents.
- Il faut partir de l’organe le plus concerné d’un point de vue clinique ou bien de celui dont les valeurs sont les plus altérées.
- Il faut se conformer aux règles énergétiques de l’acupuncture chinoise et à celles qui sont expressément indiquées par R. Voll.